Somnolence, écrans, stress : une génération épuisée
date 13/03/2025 - 15:07 | micro_reportage Perrine Martin
En cette 25ᵉ journée du Sommeil, l’Institut National du Sommeil et de la Vigilance (INSV) tire la sonnette d’alarme : le sommeil des jeunes Français se dégrade. Cela entraîne une hausse inquiétante de la somnolence et des troubles psychiques.

Les jeunes adultes dorment de moins en moins bien, et les chiffres de l’INSV sont préoccupants. Selon une enquête menée avec la Fondation VINCI Autoroutes, 36 % des 18-24 ans souffrent de somnolence excessive. Un phénomène en hausse, qui impacte leur vigilance, leur santé mentale et leur qualité de vie.
Les causes de cette crise du sommeil sont multiples. L’un des premiers facteurs est l’irrégularité des rythmes de vie. Les jeunes adultes dorment en moyenne à 00h21 le week-end, bien plus tard que la moyenne de la population. Ce décalage perturbe leur horloge biologique et accroît leur dette de sommeil. Par ailleurs, les éveils nocturnes sont plus fréquents chez eux, notamment à cause des cauchemars, touchant 14 % des jeunes contre 9 % pour l’ensemble des Français.
Les écrans sont un autre facteur aggravant. Smartphones, tablettes et ordinateurs sont omniprésents dans le quotidien des jeunes, retardant leur endormissement et fragmentant leur sommeil. L’exposition à la lumière bleue en soirée désynchronise leur cycle veille/sommeil et réduit la production de mélatonine, hormone essentielle à l’endormissement.
Conséquence directe de ce manque de sommeil : une somnolence en forte augmentation. Plus d’un tiers des jeunes interrogés reconnaissent avoir déjà ressenti une somnolence au volant, les plaçant parmi les groupes les plus à risque d’accidents de la route.
Face à cette situation, les experts recommandent plusieurs solutions. Adopter une heure de coucher et de lever régulière, réduire l’exposition aux écrans avant le sommeil et pratiquer une courte sieste (20-30 minutes) en journée sont des mesures efficaces. « Prendre soin de son sommeil, c’est aussi prendre soin de sa santé mentale », rappelle le Dr Isabelle Poirot, psychiatre et spécialiste du sommeil.
La 25ᵉ Journée du Sommeil, organisée ce 14 mars, met en lumière ces problématiques. Dans 60 villes françaises, des centres du sommeil proposent au public des échanges avec des spécialistes pour mieux comprendre et améliorer son repos. Une opportunité pour les jeunes de prendre conscience de l’importance d’un sommeil régulier et de qualité.
Les causes de cette crise du sommeil sont multiples. L’un des premiers facteurs est l’irrégularité des rythmes de vie. Les jeunes adultes dorment en moyenne à 00h21 le week-end, bien plus tard que la moyenne de la population. Ce décalage perturbe leur horloge biologique et accroît leur dette de sommeil. Par ailleurs, les éveils nocturnes sont plus fréquents chez eux, notamment à cause des cauchemars, touchant 14 % des jeunes contre 9 % pour l’ensemble des Français.
Les écrans sont un autre facteur aggravant. Smartphones, tablettes et ordinateurs sont omniprésents dans le quotidien des jeunes, retardant leur endormissement et fragmentant leur sommeil. L’exposition à la lumière bleue en soirée désynchronise leur cycle veille/sommeil et réduit la production de mélatonine, hormone essentielle à l’endormissement.
Conséquence directe de ce manque de sommeil : une somnolence en forte augmentation. Plus d’un tiers des jeunes interrogés reconnaissent avoir déjà ressenti une somnolence au volant, les plaçant parmi les groupes les plus à risque d’accidents de la route.
Face à cette situation, les experts recommandent plusieurs solutions. Adopter une heure de coucher et de lever régulière, réduire l’exposition aux écrans avant le sommeil et pratiquer une courte sieste (20-30 minutes) en journée sont des mesures efficaces. « Prendre soin de son sommeil, c’est aussi prendre soin de sa santé mentale », rappelle le Dr Isabelle Poirot, psychiatre et spécialiste du sommeil.
La 25ᵉ Journée du Sommeil, organisée ce 14 mars, met en lumière ces problématiques. Dans 60 villes françaises, des centres du sommeil proposent au public des échanges avec des spécialistes pour mieux comprendre et améliorer son repos. Une opportunité pour les jeunes de prendre conscience de l’importance d’un sommeil régulier et de qualité.
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