Sur la route, ne sois pas un homme mon fils
date 05/03/2023 - 09:06 | micro_reportage Francine Thomas
8 morts sur 10 dans des accidents de la route sont des hommes. Comment expliquer une telle donnée ? La Sécurité Routière a financé une étude à ce sujet et vient de lancer une nouvelle campagne de sensibilisation.
Sur la route, ne sois pas un homme…
Sur la route, ne sois pas un homme mon fils
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Ce spot réalisé par Rémi Bezançon, à qui l’on doit notamment les longs-métrages ‘‘Le premier jour du reste de ta vie’’ ou ‘‘Un heureux événement’’ et porté par la voix de Pio Marmaï, met en scène des pères en salle d’accouchement et il interroge ce lien. Que transmettre à son fils ? Quel homme en fera-t-on et quel conducteur va-t-on éduquer ?
De nombreuses données ont poussé la Sécurité Routière à lancer cette campagne : 84% des responsables présumés d’accidents mortels sont des hommes, tout comme le sont 93% des conducteurs alcoolisés impliqués dans un accident. Et la tendance a plutôt l'air de s'aggraver. Pour comprendre ce phénomène, il faut interroger les stéréotypes de genre liés à la route. Une étude a été lancée et il en ressort que la masculinité mise sur la maîtrise de soi et de l’objet voiture quand la féminité met en avant la prudence. Selon la sociologue Cyrille Dupré Gazave, « la masculinité s'appuie sur sa capacité à conduire en toutes circonstances et en oublie qu'il faut quand même évaluer ces circonstances pour avoir un comportement de prudence. Et donc pour être un bon conducteur, il faut que la masculinité gagne en féminité ».
Selon la Sécurité Routière, il est capital de libérer les hommes des attentes sociales qui les incitent à associer virilité et prise de risques sur la route. Le film de Rémi Bezançon est visible au cinéma, à la télévision et sur les réseaux sociaux.
De nombreuses données ont poussé la Sécurité Routière à lancer cette campagne : 84% des responsables présumés d’accidents mortels sont des hommes, tout comme le sont 93% des conducteurs alcoolisés impliqués dans un accident. Et la tendance a plutôt l'air de s'aggraver. Pour comprendre ce phénomène, il faut interroger les stéréotypes de genre liés à la route. Une étude a été lancée et il en ressort que la masculinité mise sur la maîtrise de soi et de l’objet voiture quand la féminité met en avant la prudence. Selon la sociologue Cyrille Dupré Gazave, « la masculinité s'appuie sur sa capacité à conduire en toutes circonstances et en oublie qu'il faut quand même évaluer ces circonstances pour avoir un comportement de prudence. Et donc pour être un bon conducteur, il faut que la masculinité gagne en féminité ».
Selon la Sécurité Routière, il est capital de libérer les hommes des attentes sociales qui les incitent à associer virilité et prise de risques sur la route. Le film de Rémi Bezançon est visible au cinéma, à la télévision et sur les réseaux sociaux.
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