Un lieu pour comprendre le climat dans le Gard
date 26/09/2023 - 15:37 | micro_reportage Hélène Dali
L'Observatoire du Mont-Aigoual, au cœur du Parc national des Cévennes, a d'abord été un observatoire météo pendant plus d'un siècle. Aujourd'hui, c'est un centre d'interprétation des changements climatiques.
Un lieu pour comprendre le climat …
Un lieu pour comprendre le climat dans le Gard
play
0:00
0:00
volume-high
« Oui, il est encore temps d'agir. Les citoyens peuvent évidemment changer leurs habitudes. Il va falloir qu'on apprenne à vivre autrement et il faut vraiment que l'on s'y mette », annonce Laurent Bonnard, le directeur du Climatographe, un lieu pour mieux comprendre le climat, ses changements et le rôle des activités humaines. Il se situe au Mont-Aigoual, dans le Gard, et propose une exposition, sur 700 m², avec des contenus élaborés par des scientifiques, sensibilise au changement climatique.
Les visiteurs, qui déambulent dans l'expo, nous expliquent que « l'équilibre énergétique de la Terre est dû à deux phénomènes : le rayonnement solaire qui arrive, et celui qui est réémis par la Terre. À cause de l'effet de serre, la Terre se réchauffe petit à petit, parce qu'il y en a beaucoup moins qui repartent vers l'espace ».
Parmi les 10 salles, l'un des temps forts de la visite, c'est une sphère qui représente la planète et qui change de couleur en fonction de différents scénarios émis par les scientifiques : « On est dans les scénarios du GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat), qui sont présentés sur cet outil unique. On voit bien que si on ne fait rien, on aura augmenté de plus de 4 degrés la température moyenne sur la planète et avec les conséquences que chacun connaît déjà sur l'élévation du niveau des mers » explique Laurent Bonnard.
Cette exposition révèle aussi que « les tempêtes ne sont pas plus nombreuses à notre époque, mais qu'elles sont beaucoup plus violentes... La vitesse maximale du vent est de 350 km/h... Et il peut tomber en un jour, autant de pluie qu’en un an à Paris »...
L’exposition du Climatographe se termine sur une note optimiste, avec une fresque sur laquelle les visiteurs peuvent marquer leurs propositions. Cela permet également de compléter les axes de solution pour faire face au changement climatique.
Les visiteurs, qui déambulent dans l'expo, nous expliquent que « l'équilibre énergétique de la Terre est dû à deux phénomènes : le rayonnement solaire qui arrive, et celui qui est réémis par la Terre. À cause de l'effet de serre, la Terre se réchauffe petit à petit, parce qu'il y en a beaucoup moins qui repartent vers l'espace ».
Parmi les 10 salles, l'un des temps forts de la visite, c'est une sphère qui représente la planète et qui change de couleur en fonction de différents scénarios émis par les scientifiques : « On est dans les scénarios du GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat), qui sont présentés sur cet outil unique. On voit bien que si on ne fait rien, on aura augmenté de plus de 4 degrés la température moyenne sur la planète et avec les conséquences que chacun connaît déjà sur l'élévation du niveau des mers » explique Laurent Bonnard.
Cette exposition révèle aussi que « les tempêtes ne sont pas plus nombreuses à notre époque, mais qu'elles sont beaucoup plus violentes... La vitesse maximale du vent est de 350 km/h... Et il peut tomber en un jour, autant de pluie qu’en un an à Paris »...
L’exposition du Climatographe se termine sur une note optimiste, avec une fresque sur laquelle les visiteurs peuvent marquer leurs propositions. Cela permet également de compléter les axes de solution pour faire face au changement climatique.
A voir aussi