Ventes de voitures neuves en mai : l’industrie automobile s’enfonce dans la crise
date 02/06/2025 - 14:16 | micro_reportage La rédaction avec AFP
En mai 2025, le marché automobile français a reculé de 12,3 % par rapport à mai 2024. Tous les constructeurs sont affectés, qu’ils soient spécialisés dans les motorisations thermiques ou électriques. La tendance est négative depuis janvier. Les experts évoquent une crise structurelle.

Crise de l'industrie automobile, illustration générée par IA
Le marché des voitures neuves en France poursuit sa descente aux enfers. En mai 2025, seuls 123 919 véhicules particuliers ont été immatriculés, soit une baisse de 12,3 % par rapport à la même période l’an passé. C’est le cinquième mois consécutif de repli. Depuis le début de l’année, le recul cumulé atteint 8 %.
Tous les constructeurs sont touchés, sans exception. Stellantis enregistre une baisse de 10,1 %, Volkswagen près de 12 %, et Tesla s’effondre avec un repli de 67 % soit à peine 721 véhicules immatriculés en mai. Le constructeur américain paie notamment l’image controversée de son dirigeant, Elon Musk, ainsi qu’une réduction de la demande pour les véhicules électriques.
La part de marché de l’électrique stagne à 18 %, mais cela masque une réalité moins flatteuse : les ventes reculent. À l’inverse, les hybrides progressent nettement, passant de 30 % à 45 % de part de marché. Pour Nicolas Le Bigot, de la Plateforme automobile (PFA), cela traduit une préférence des consommateurs pour des véhicules « plus accessibles économiquement que l’électrique ».
Les explications sont multiples : chute de la confiance des ménages, réductions des bonus gouvernementaux, et incertitude liée au contexte international. « Le marché s’enfonce un peu plus chaque mois », résume la PFA, qui appelle à surveiller les effets futurs de la suppression des zones à faibles émissions, récemment votée par l’Assemblée nationale.
Tous les constructeurs sont touchés, sans exception. Stellantis enregistre une baisse de 10,1 %, Volkswagen près de 12 %, et Tesla s’effondre avec un repli de 67 % soit à peine 721 véhicules immatriculés en mai. Le constructeur américain paie notamment l’image controversée de son dirigeant, Elon Musk, ainsi qu’une réduction de la demande pour les véhicules électriques.
La part de marché de l’électrique stagne à 18 %, mais cela masque une réalité moins flatteuse : les ventes reculent. À l’inverse, les hybrides progressent nettement, passant de 30 % à 45 % de part de marché. Pour Nicolas Le Bigot, de la Plateforme automobile (PFA), cela traduit une préférence des consommateurs pour des véhicules « plus accessibles économiquement que l’électrique ».
Les explications sont multiples : chute de la confiance des ménages, réductions des bonus gouvernementaux, et incertitude liée au contexte international. « Le marché s’enfonce un peu plus chaque mois », résume la PFA, qui appelle à surveiller les effets futurs de la suppression des zones à faibles émissions, récemment votée par l’Assemblée nationale.