Voiture vs vélo en ville : le partage de l'espace
date 21/02/2023 - 11:08 | micro_reportage Quentin Lachese
Le sujet fait toujours grincer des dents, et il ne faut pas longtemps, sur les réseaux sociaux, pour qu'il y ait débat d'idées. L'installation de pistes cyclables en ville se fait parfois au détriment des voitures. Mais comment l'emplacement de celles-ci est-il décidé ? Éléments de réponse avec un élu et un ingénieur spécialiste de la question.
© Métropole de Lyon – Anaïs MERCEY
Voiture vs vélo en ville : le part…
Voiture vs vélo en ville : le partage de l'espace
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D'un côté, il y a les utilisateurs du vélo qui souhaitent se déplacer en toute sécurité. Et de l'autre, les automobilistes qui ne sont pas toujours d'accord pour laisser une voie de circulation... Au risque de traverser un trafic plus difficile.
Dans les métropoles comme Paris, Nice, Bordeaux, Montpellier, ou Clermont-Ferrand, le vélo gagne du terrain parfois au détriment de la voiture.
Tout part d'une volonté politique appuyée par un constat : il y a, par endroits, de plus en plus de vélos.
Exemple avec le Grand Lyon : 12 pistes larges et sécurisées traversant la métropole, et donc le centre-ville, sont construites ou en projet. Fabien Bagnon, vice-président de la métropole du Grand Lyon en charge des mobilités, soutient largement leur réalisation : « Il y a eu un déclic avec la période Covid. Depuis, on a eu une augmentation, par rapport à 2019, de 60% du trafic vélo. »
Les ‘‘Voies Lyonnaises’’, le nom de ces longues pistes, ont donc été dessinées sur une carte dans les grandes lignes. Maintenant, la phase plus concrète est amorcée et il faut faire quelques concessions : « On est dans la phase de concertation. [...] La réduction de la place de la voiture est toujours compliquée. Avec une métropole de Lyon qui se développe fortement, il est fondamental de proposer des alternatives. »
Les volontés politiques sont une chose, les appliquer sur le terrain en est une autre. Pour cela, les agglomérations font appel à des ingénieurs spécialisés. Comme Florian Bonet, spécialiste des carrefours et de la signalisation lumineuse : « Nous, on ne fait pas de politique des transports. Il y a des élus qui décident des choses au dessus de nous. On applique les commandes qu'ils nous ont passées. » En fonction des agglomérations, la priorité peut être donnée aux vélos, aux piétons, aux transports en commun et souvent le trafic routier devient « la variable d'ajustement ». L'ingénieur travaille avec un catalogue de solutions pour proposer soit des pistes larges, soit un trafic vélo/automobile conjugué mais avec une vitesse plus faible pour les voitures par exemple.
Les aménagements cyclables vont continuer de se développer. Le gouvernement a débloqué 250 millions d’euros pour un nouveau plan vélo en 2023.
Dans les métropoles comme Paris, Nice, Bordeaux, Montpellier, ou Clermont-Ferrand, le vélo gagne du terrain parfois au détriment de la voiture.
Tout part d'une volonté politique appuyée par un constat : il y a, par endroits, de plus en plus de vélos.
Exemple avec le Grand Lyon : 12 pistes larges et sécurisées traversant la métropole, et donc le centre-ville, sont construites ou en projet. Fabien Bagnon, vice-président de la métropole du Grand Lyon en charge des mobilités, soutient largement leur réalisation : « Il y a eu un déclic avec la période Covid. Depuis, on a eu une augmentation, par rapport à 2019, de 60% du trafic vélo. »
Les ‘‘Voies Lyonnaises’’, le nom de ces longues pistes, ont donc été dessinées sur une carte dans les grandes lignes. Maintenant, la phase plus concrète est amorcée et il faut faire quelques concessions : « On est dans la phase de concertation. [...] La réduction de la place de la voiture est toujours compliquée. Avec une métropole de Lyon qui se développe fortement, il est fondamental de proposer des alternatives. »
Les volontés politiques sont une chose, les appliquer sur le terrain en est une autre. Pour cela, les agglomérations font appel à des ingénieurs spécialisés. Comme Florian Bonet, spécialiste des carrefours et de la signalisation lumineuse : « Nous, on ne fait pas de politique des transports. Il y a des élus qui décident des choses au dessus de nous. On applique les commandes qu'ils nous ont passées. » En fonction des agglomérations, la priorité peut être donnée aux vélos, aux piétons, aux transports en commun et souvent le trafic routier devient « la variable d'ajustement ». L'ingénieur travaille avec un catalogue de solutions pour proposer soit des pistes larges, soit un trafic vélo/automobile conjugué mais avec une vitesse plus faible pour les voitures par exemple.
Les aménagements cyclables vont continuer de se développer. Le gouvernement a débloqué 250 millions d’euros pour un nouveau plan vélo en 2023.