Voitures électriques : ce que la baisse des bonus écologiques change pour vous
date 28/11/2024 - 10:13 | micro_reportage La rédaction avec AFP
En 2025, le bonus écologique pour l'achat de voitures électriques baissera fortement, passant de 4 000 à 2 000 euros pour certains ménages, et de 7 000 à 4 000 euros pour les foyers modestes. Ce changement risque de freiner les achats, rendant les véhicules électriques moins accessibles. Les consommateurs devront également composer avec d’autres mesures, comme l'extension du malus au poids.
Ces nouveaux barèmes seront valables à partir de la parution du décret, attendu ce jeudi.
Ces nouveaux barèmes seront valables à partir de la parution du décret, attendu ce jeudi.
Image d'illustration : une voiture électrique au milieu d'un parking vide
À partir de 2025, le bonus écologique, outil clé pour encourager l’achat de voitures électriques, sera considérablement réduit. Pour les ménages ayant un revenu fiscal de référence supérieur à 15 400 euros, le montant passera de 4 000 à 2 000 euros. Les foyers modestes verront leur bonus maximal descendre à 4 000 euros, contre 7 000 euros actuellement.
Pour les acheteurs, ces réductions signifient un surcoût important. Par exemple, une voiture électrique d’entrée de gamme comme la Citroën ë-C3 ou la Renault Zoe coûtera 2 000 à 3 000 euros de plus dès l’application des nouveaux barèmes. De quoi freiner certains projets d’acquisition, d’autant que l’extension du malus au poids, désormais applicable à certains SUV électriques, alourdira encore la facture.
Les conséquences se font déjà sentir : en octobre 2024, les ventes de voitures électriques ont enregistré leur sixième mois consécutif de baisse en France, un signal préoccupant pour un marché qui patinait déjà. Pourtant, 2025 devait être une année clé avec l’arrivée de modèles plus accessibles, comme la nouvelle Renault 5.
« Dans un contexte d’incertitude, de nombreux acheteurs hésitent. Nous nous attendons à un premier semestre 2025 très ralenti sur les ventes électriques », a averti Clément Molizon, de l’Association nationale pour le développement de la mobilité électrique (Avere).
De leur côté, les constructeurs jugent ces décisions « incohérentes ». Luc Chatel, président de la Plateforme automobile, critique une politique qui « coupe l’élan au moment où le marché décolle ». Il regrette également l’absence de « péréquation » entre les malus sur les voitures polluantes et les aides pour les électriques, soulignant que ces fonds seront redirigés vers d’autres besoins budgétaires.
Cependant, le gouvernement défend ces mesures comme nécessaires dans un contexte de finances publiques tendues. Le ministre des Transports, François Durovray, rappelle que « la France maintient des aides là où l’Allemagne, par exemple, a complètement supprimé les siennes ».
Face à ces incertitudes, de nombreux consommateurs pourraient se tourner vers des alternatives comme le leasing social, toujours proposé mais avec des conditions révisées, ou reporter leur achat en attendant des évolutions.
Pour les acheteurs, ces réductions signifient un surcoût important. Par exemple, une voiture électrique d’entrée de gamme comme la Citroën ë-C3 ou la Renault Zoe coûtera 2 000 à 3 000 euros de plus dès l’application des nouveaux barèmes. De quoi freiner certains projets d’acquisition, d’autant que l’extension du malus au poids, désormais applicable à certains SUV électriques, alourdira encore la facture.
Les conséquences se font déjà sentir : en octobre 2024, les ventes de voitures électriques ont enregistré leur sixième mois consécutif de baisse en France, un signal préoccupant pour un marché qui patinait déjà. Pourtant, 2025 devait être une année clé avec l’arrivée de modèles plus accessibles, comme la nouvelle Renault 5.
« Dans un contexte d’incertitude, de nombreux acheteurs hésitent. Nous nous attendons à un premier semestre 2025 très ralenti sur les ventes électriques », a averti Clément Molizon, de l’Association nationale pour le développement de la mobilité électrique (Avere).
De leur côté, les constructeurs jugent ces décisions « incohérentes ». Luc Chatel, président de la Plateforme automobile, critique une politique qui « coupe l’élan au moment où le marché décolle ». Il regrette également l’absence de « péréquation » entre les malus sur les voitures polluantes et les aides pour les électriques, soulignant que ces fonds seront redirigés vers d’autres besoins budgétaires.
Cependant, le gouvernement défend ces mesures comme nécessaires dans un contexte de finances publiques tendues. Le ministre des Transports, François Durovray, rappelle que « la France maintient des aides là où l’Allemagne, par exemple, a complètement supprimé les siennes ».
Face à ces incertitudes, de nombreux consommateurs pourraient se tourner vers des alternatives comme le leasing social, toujours proposé mais avec des conditions révisées, ou reporter leur achat en attendant des évolutions.