Cette offensive tarifaire représente un défi pour les concurrents de Tesla, qui commencent à s'interroger sérieusement. Le directeur général de Renault a admis que cela était un avertissement que son entreprise suivait de près et que Renault allait analyser pays par pays, marché par marché, quel niveau de compétitivité il devait avoir pour rester dans la course. Chez Stellantis, le directeur des filiales du constructeur aux 14 marques a reconnu que l'environnement était en train de changer et que l'augmentation des tarifs enregistrée en 2021 et 2022 ne serait probablement pas répétée en 2023.
Interrogé sur le sujet sur France Info ce lundi 24 avril, Clément Beaune, le ministre chargé des Transports, a expliqué que le marché des voitures électriques était aujourd'hui « des produits de luxe et ou des produits non-européen principalement chinois ». L'enjeu, c'est non pas de refuser cette transition écologique ou industrielle parce que si dans 10 ans, on se retrouve et on n'a toujours pas
de production de voitures électriques en France et en Europe, on sera balayé".
Le ministre a également souligné que les constructeurs automobiles français étaient en train de changer de modèle et qu'ils allaient commencer à produire des voitures électriques abordables dès l'année prochaine. Cependant, il n'a pas précisé les prix exacts auxquels ces voitures seront proposées, mais il a indiqué que les subventions publiques seraient toujours présentes pour faciliter l'accès à ces voitures et qu'avec ces aides, il serait possible de proposer des prix compétitifs et abordables.