Wonderful World de Christian Pierre La Marca

Le collectif joue au milieu de photos de la terre signées Yann Arthus Bertrand. Sur le disque qui en résulte, on retrouve Strauss, Gershwin, Piazzolla ou encore Alan Stivell. La Marca a choisi d'ouvrir l'album sur une pièce du 19e siècle « Après Un rêve » de Fauré : « On a eu le rêve, un peu fou, de développement au début du 19e siècle. Cette forme d'industrialisation massive, cette forme de surconsommation. Mais maintenant, il faut qu'on rêve le monde de demain [...] Ça m'est venu de la connexion que j'ai très forte avec les films et les images de Yann Arthus-Bertrand, parce qu'elles ont suscité chez moi une envie de mettre en perspective de la musique. Et donc, j'ai réuni un collectif d'artistes comme ça sur un coup de tête en me disant, ‘‘tiens, je vais faire un concert pour la planète !’’, avec tous les grands artistes que je connais. »

C'est un événement caritatif, un peu comme les Restos du Cœur : « On n'a pas de collectif en fait en classique. Au concert, on a une forme très, très immersive. C'est un concert un tout petit peu nouveau, d'une certaine manière. Parce qu'on est complètement en immersion dans les images, on parle d'émerveillement, de sensibilisation des audiences. »

Le violoncelliste pourtant ne se définit pas comme un « écologiste » : « Je ne suis pas en politique. Je n'ai pas du tout cette vocation, mais je suis un artiste engagé dans le sens où je pars du principe qu'il faut aussi remettre un tout petit peu l'artiste au centre du débat sociétal. »

Wonderful World clôt l'album du même nom signé Christian Pierre LaMarca. Il est paru chez Naïve.