« La patience des traces » de Jeanne Benameur
date 30/01/2022 - 07:27 | micro_reportage Francine Thomas
Le Japon, ses traditions ancestrales, les personnages attachants de Jeanne Benameur et son écriture précise et poétique : voici les ingrédients qui font la réussite de ce roman contemplatif et puissant, en forme de voyage initiatique.

"La patience des traces" de Jeanne…
"La patience des traces" de Jeanne Benameur
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« À l’intérieur de lui quelque chose martèle il faut arrêter. Il faut se retrouver seul. »
Voici l’appel qui meut Simon, psychanalyste et héros de ce roman. Un matin, il ressent ce besoin de s’éloigner de sa vie et de ses patients : « Il y a des moments dans la vie qui nous parlent alors qu’on ne sait absolument pas d’où ça vient (…) explique Jeanne Benameur. Par exemple ce désir d’arrêter la vie qu’on mène. »
Simon décide donc de partir au Japon dans les îles Yaeyama. Il s’installe dans une maison d’hôtes, et la nature qui l’entoure, l’accueil des propriétaires et les traditions ancestrales japonaises auxquelles ils l'initient vont guider l’introspection de Simon. En 200 pages à peine, Jeanne Benameur conclut un récit très dense et plein de poésie : « Je choisis vraiment chaque mot et j’aime beaucoup faire ce travail. La sonorité d’un mot. Sa densité. Un mot envoie des vibrations dans une phrase. »
Dans ce décor luxuriant et paradisiaque, Simon va petit à petit se retrouver. Et prendre du recul sur son métier. C’est l’occasion pour Jeanne Benameur de rendre hommage à cette profession de psychanalyste : « C’est, pour moi, une des plus belles professions avec l’enseignement. Et ce travail de la psychanalyse qui est tellement humain et tellement délicat est une aventure humaine incomparable. »
« La patience des traces », sorti chez Actes Sud est donc un sublime voyage à la découverte de soi et des autres. Notez que Jeanne Benameur vient également de publier « Le pas d’Isis » aux éditions Bruno Doucet. Ce recueil de poésie offre de très beaux échos avec le roman et c’est une expérience de lecture passionnante de les lire l’un après l’autre.
Voici l’appel qui meut Simon, psychanalyste et héros de ce roman. Un matin, il ressent ce besoin de s’éloigner de sa vie et de ses patients : « Il y a des moments dans la vie qui nous parlent alors qu’on ne sait absolument pas d’où ça vient (…) explique Jeanne Benameur. Par exemple ce désir d’arrêter la vie qu’on mène. »
Simon décide donc de partir au Japon dans les îles Yaeyama. Il s’installe dans une maison d’hôtes, et la nature qui l’entoure, l’accueil des propriétaires et les traditions ancestrales japonaises auxquelles ils l'initient vont guider l’introspection de Simon. En 200 pages à peine, Jeanne Benameur conclut un récit très dense et plein de poésie : « Je choisis vraiment chaque mot et j’aime beaucoup faire ce travail. La sonorité d’un mot. Sa densité. Un mot envoie des vibrations dans une phrase. »
Dans ce décor luxuriant et paradisiaque, Simon va petit à petit se retrouver. Et prendre du recul sur son métier. C’est l’occasion pour Jeanne Benameur de rendre hommage à cette profession de psychanalyste : « C’est, pour moi, une des plus belles professions avec l’enseignement. Et ce travail de la psychanalyse qui est tellement humain et tellement délicat est une aventure humaine incomparable. »
« La patience des traces », sorti chez Actes Sud est donc un sublime voyage à la découverte de soi et des autres. Notez que Jeanne Benameur vient également de publier « Le pas d’Isis » aux éditions Bruno Doucet. Ce recueil de poésie offre de très beaux échos avec le roman et c’est une expérience de lecture passionnante de les lire l’un après l’autre.
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