‘‘London Bridge’’ de Louison
date 27/09/2023 - 16:51 | micro_reportage Francine Thomas
La dessinatrice - passée notamment par ‘‘Charlie Hebdo’’ ou ‘‘L'Obs’’ - publie un deuxième roman très tendre où il est question, entre autres, de coquillettes, de gin et d'Elisabeth II. Cette comédie aborde surtout le thème du deuil de façon très délicate.
''London Bridge'' de Louison
''London Bridge'' de Louison
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Imaginez la reine Elisabeth II qui se fait la malle après le décès du Prince Philip. Pourquoi pas ? À lire la comédie faussement légère de Louison, on serait presque tenté d'y croire. « Je pense que toute personne qui devient célèbre, que ce soit une reine ou une star de cinéma, a pour rêve de retourner en arrière et dans l'anonymat [...] Et je suis sûre qu'Élisabeth II a dû tenter de se balader un peu et avoir une vie normale » confie Louison dans Marque-Page.
Face à cette reine en cavale, Louison imagine une jeune femme orpheline et les deux héroïnes de ce roman vont allier leurs solitudes et leurs deuils. L'autrice traite ce sujet douloureux avec beaucoup de tact et d'humour. Et s'amuse à mettre en scène le kitsch de la royauté britannique. « Il y a quelque chose chez les Anglais qui est à la fois très kitsch et très ancré dans le passé. Ils ont un attachement aux choses qui ne bougent pas et au mauvais goût qui est tellement assumé que ça en devient drôle. »
Après des albums consacrés à Marilyn Monroe ou à François Hollande, Louison s'intéresse ici à une nouvelle célébrité. Quel lien faut-il voir entre elles ?
« Marilyn et la reine sont nées à six semaines d'intervalle ce qui est une perspective assez étonnante, et Hollande, c'était une transition entre le dessin de presse et une écriture qui reste un peu plus. C'était après 2015, une année qui a été très pénible pour tout le monde. Hollande est donc passé de personnalité politique à personnage pour moi. »
‘‘London Bridge’’ de Louison publié chez Flammarion est le seul roman de cette rentrée qui donne envie de chanter « God save the King » en mangeant des coquillettes et en buvant du gin. C'est dire qu'il ne ressemble à aucun autre !
Face à cette reine en cavale, Louison imagine une jeune femme orpheline et les deux héroïnes de ce roman vont allier leurs solitudes et leurs deuils. L'autrice traite ce sujet douloureux avec beaucoup de tact et d'humour. Et s'amuse à mettre en scène le kitsch de la royauté britannique. « Il y a quelque chose chez les Anglais qui est à la fois très kitsch et très ancré dans le passé. Ils ont un attachement aux choses qui ne bougent pas et au mauvais goût qui est tellement assumé que ça en devient drôle. »
Après des albums consacrés à Marilyn Monroe ou à François Hollande, Louison s'intéresse ici à une nouvelle célébrité. Quel lien faut-il voir entre elles ?
« Marilyn et la reine sont nées à six semaines d'intervalle ce qui est une perspective assez étonnante, et Hollande, c'était une transition entre le dessin de presse et une écriture qui reste un peu plus. C'était après 2015, une année qui a été très pénible pour tout le monde. Hollande est donc passé de personnalité politique à personnage pour moi. »
‘‘London Bridge’’ de Louison publié chez Flammarion est le seul roman de cette rentrée qui donne envie de chanter « God save the King » en mangeant des coquillettes et en buvant du gin. C'est dire qu'il ne ressemble à aucun autre !
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