''Quand allez-vous percuter ?'' : opération de sensibilisation sur l'A63

Sept militaires du peloton d'autoroute et un hélicoptère sont intervenus tout au long de ces 3 heures de contrôle. Pour « marquer les esprits », l'EDSR a mis en place « un dispositif et un balisage fictif comme on peut le rencontrer tout le long des autoroutes », explique le Capitaine Prunet, commandant de l'EDSR des Pyrénées Atlantiques. « Nous avons contrôlé et verbalisé cinq poids lourds et nous avons également constaté quatre véhicules légers qui ne respectaient pas le corridor de sécurité », affirme-t-il.

Cette opération a permis aussi de sensibiliser le peloton d'autoroute de Bayonne, en charge des interventions sur les accidents et sur les évènements dans le secteur, au corridor de sécurité. « Le respect de ce corridor de sécurité me semble quelque chose d'important et de primordial à faire accepter [aux] automobilistes », déclare le Capitaine Prunet. Car malgré l'inscription de cette règle dans le code de la route en 2018, beaucoup ne la connaissent pas encore.

Le Capitaine rappelle qu'elle « impose au conducteur de se déporter sur la gauche à l'approche d'un véhicule stationné. Et effectivement on constate régulièrement que l'automobiliste, quel qu'il soit, dans son véhicule léger ou au volant de son poids lourd, ne s'écarte pas et au travers de son attitude peut mettre en danger [...] les patrouilleurs, les gendarmes ou les usagers qui sont en panne sur la bande d'arrêt d'urgence ».

Pour terminer, le Capitaine Prunet a souhaité passer un message : « Aujourd'hui on était sur une première opération menée sur l'A63, le message c'est que nous allons réitérer ce type d'action, [...] tout au long de l'été, justement pour essayer de faire accepter le code de la route sur l'autoroute pour la sécurité de tous. » Il alerte également sur le danger que composent les distracteurs dont font partie les téléphones et tout autres appareils électroniques.

Le Commandant de l'EDSR 64 conclut en rappelant que « le non-respect du corridor de sécurité peut être sanctionné d'une contravention de quatrième classe, c'est-à-dire une amende forfaitaire de 135 euros et peut entraîner, éventuellement, la perte de points ».