‘‘Tsuzamen’’ du Sirba Octet
date 13/03/2023 - 18:50 | micro_reportage Charlotte Latour
Richard Schmoucler, membre de l’Orchestre de Paris, a créé l’octet il y a vingt ans. Leur nouvel album ‘‘Tsuzamen’’ est un témoignage contre l’oubli des génocides. Celui des juifs, des Arméniens, des tziganes dont le Sirba Octet a voulu métisser les répertoires pour que la fraternité s’incarne en musique.
© Bernard Martinez
''Tsuzamen'' du Sirba Octet
''Tsuzamen'' du Sirba Octet
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110 secondes de musique arménienne, yiddish et tzigane. Tempo 110 jette une oreille sur le nouvel album du Sirba Octet, un ensemble composé de musiciens classiques qui depuis 20 ans, se consacre aux musiques populaires de l'Europe de l'Est.
Sur ce nouvel opus, il rend hommage à trois peuples ayant connu l'exil et le génocide.
« Plus on vit des choses difficiles, plus l'instinct de vie est fort. Quand on a été obligé de partir d'un endroit, on laisse toujours une partie de soi derrière. Et on emporte l'essentiel : son histoire, son passé... On emporte l'espoir et on l'emporte aussi dans la musique », explique le violoniste et directeur artistique du Sirba Octet, Richard Schmoucler.
« Réunir ces 3 peuples, de façon inédite, 3 styles de musiques également complètement différentes, mais que réunit l'expression de la vie avec une façon très pudique et extrêmement sensible dans la musique arménienne, exubérante dans la musique rom alors que les paroles sont d'un dramatisme incroyable. Et dans la musique yiddish, on parle beaucoup de la souffrance, de la shoah ... C'est une musique qui n'est pas écrite, donc c'est de la tradition orale. S'il n'y a plus de tradition orale, il n'y a plus de tradition, il n'y a plus de vie, plus de peuple. »
‘‘Tsuzamen’’ est disponible sur le label Sirba Records.
Sur ce nouvel opus, il rend hommage à trois peuples ayant connu l'exil et le génocide.
« Plus on vit des choses difficiles, plus l'instinct de vie est fort. Quand on a été obligé de partir d'un endroit, on laisse toujours une partie de soi derrière. Et on emporte l'essentiel : son histoire, son passé... On emporte l'espoir et on l'emporte aussi dans la musique », explique le violoniste et directeur artistique du Sirba Octet, Richard Schmoucler.
« Réunir ces 3 peuples, de façon inédite, 3 styles de musiques également complètement différentes, mais que réunit l'expression de la vie avec une façon très pudique et extrêmement sensible dans la musique arménienne, exubérante dans la musique rom alors que les paroles sont d'un dramatisme incroyable. Et dans la musique yiddish, on parle beaucoup de la souffrance, de la shoah ... C'est une musique qui n'est pas écrite, donc c'est de la tradition orale. S'il n'y a plus de tradition orale, il n'y a plus de tradition, il n'y a plus de vie, plus de peuple. »
‘‘Tsuzamen’’ est disponible sur le label Sirba Records.
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