1972, quand San Francisco éveille la France
date 18/07/2023 - 12:40 | micro_reportage Francine Thomas
Le hit surprise de l'été 1972 était « San Francisco » de Maxime Le Forestier. Inspiré par son séjour en Californie, Le Forestier a écrit cette chanson sans intention de l'inclure dans son album en préparation.

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1972, quand San Francisco éveille la France
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L'été 1972 restera à jamais gravé dans les mémoires comme une période où la musique française a connu de grands succès. Des chansons inoubliables de C. Jérôme, Mike Brant, Michel Polnareff et Michel Fugain ont bercé les esprits et rappelé l'atmosphère estivale de cette époque. Cependant, l'une des surprises les plus marquantes de cet été là est, sans conteste, la chanson « San Francisco » interprétée par Maxime Le Forestier. Nous nous intéressons aux souvenirs et anecdotes de Maxime Le Forestier concernant cette période, notamment son séjour en Californie, la genèse de « San Francisco » et la rencontre mémorable avec Georges Brassens.
Après un séjour en Californie au sein d'une communauté établie dans la célèbre Maison Bleue, Maxime Le Forestier revient transformé. Cette expérience marquante lui donne l'inspiration pour écrire une chanson qui deviendra un véritable hymne hippie : « San Francisco ». À son retour, il partage sa création avec ses camarades, sans se douter qu'elle connaîtra un succès fulgurant. Initialement, il n'avait aucune intention de l'inclure dans son album en préparation, mais le destin en a décidé autrement. Maxime Le Forestier se remémore l'enregistrement de « San Francisco » comme un moment impromptu. Un soir où le studio était libre et l'ingénieur du son avait le cœur brisé, il décide de saisir l'opportunité. « T'as pas une chanson ? Bah oui, faisons-la », se souvient-il. Il enregistre donc seul, jouant les deux guitares et donnant naissance à ce qui deviendra l'un de ses plus grands succès. L'histoire témoigne souvent de ces instants magiques où la spontanéité et l'émotion se rencontrent pour créer quelque chose d'exceptionnel.
Après un séjour en Californie au sein d'une communauté établie dans la célèbre Maison Bleue, Maxime Le Forestier revient transformé. Cette expérience marquante lui donne l'inspiration pour écrire une chanson qui deviendra un véritable hymne hippie : « San Francisco ». À son retour, il partage sa création avec ses camarades, sans se douter qu'elle connaîtra un succès fulgurant. Initialement, il n'avait aucune intention de l'inclure dans son album en préparation, mais le destin en a décidé autrement. Maxime Le Forestier se remémore l'enregistrement de « San Francisco » comme un moment impromptu. Un soir où le studio était libre et l'ingénieur du son avait le cœur brisé, il décide de saisir l'opportunité. « T'as pas une chanson ? Bah oui, faisons-la », se souvient-il. Il enregistre donc seul, jouant les deux guitares et donnant naissance à ce qui deviendra l'un de ses plus grands succès. L'histoire témoigne souvent de ces instants magiques où la spontanéité et l'émotion se rencontrent pour créer quelque chose d'exceptionnel.
Une autre étape marquante de l'été 1972 pour Maxime Le Forestier fut sa participation au concert de Georges Brassens à Bobineau en tant que première partie. Brassens, une immense vedette, faisait son retour après plusieurs années d'absence. Il avait le trac face à l'accueil réservé à ses nouvelles chansons, dont « Les Passantes ». Maxime Le Forestier se souvient avec émotion le moment où il serre la main de Brassens pour la première fois. Il décrit cette main comme douce et bienveillante, témoignant de l'admiration qu'il portait à cet artiste légendaire. Ce concert marque un tournant dans la carrière du chanteur et lui ouvre de nombreuses opportunités pour la suite.
En évoquant l'été 1972, Maxime Le Forestier se souvient également de la voiture qu'il conduisait à l'époque, une Renault 16 bleu foncé. Ces souvenirs automobiles sont l'occasion de mettre en lumière les différences marquantes avec notre époque actuelle. En effet, à cette période, il n'y avait pas de limitation de vitesse sur les autoroutes et le taux d'alcoolémie autorisé était de 1 gramme par litre. Les ceintures de sécurité n'étaient pas généralisées dans tous les véhicules, et l'absence d'airbags se faisait sentir. Le Forestier souligne l'évolution positive de la sécurité routière depuis lors, avec une baisse significative du nombre de décès sur les routes, passant de 17 000 par an en 1972 à moins de 4 000 aujourd'hui.