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Accueil | Les Tubes de l'été | L'été 1989 de Jean-Louis Aubert

L'été 1989 de Jean-Louis Aubert

date 31/07/2023 - 13:06 | micro_reportage Perrine Martin
« Locataire », un titre plus confidentiel que les autres parmi le répertoire de Jean-Louis Aubert, mais qui est avant-gardiste dans la prise de conscience environnementale.
illustration de L'été 1989 de Jean-Louis Aubert
 L'été 1989 de Jean-Louis Aubert
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En 1989, trois ans après son départ du groupe Téléphone, Jean-Louis Aubert mène sa carrière solo, avec déjà des tubes à son actif, comme « Juste une illusion » ou « Voilà, c'est fini ». La chanson « Locataire » passe plus inaperçue.

L'artiste se remémore ce qu'il vivait cette année-là. « C'était la chute du mur de Berlin et on m'a emmené là-bas dès le lendemain. C'était fantastique de voir les Allemands de l'Ouest accueillir les gens de l'Est dans leur petite Trabant. » Il se rappelle aussi qu'à l'époque, il n'y avait pas vraiment de parti écologiste. « J'avais fait un album intitulé 'Bleu, blanc, vert' à la suite d'un jeûne de trois quatre jours. Il y avait un côté un peu révélation. J'avais envie de porter cette parole écologiste. En plus je suis daltonien, note-t-il avec malice, alors c'est drôle, ce drapeau bleu, blanc, vert... »

Quand on lui demande ce que signifie le titre « Locataire », Jean-Louis Aubert explique que nous sommes « locataires du monde ». Notre devoir, puisque « nous ne sommes que de passage [est de] laisser l'endroit tel qu'on l'a trouvé, voire mieux si possible. »

À l'époque de la sortie de ‘‘Locataire’’, l'écologie n'était pas encore au cœur des débats : « L'album s'appelait ‘‘Bleu, Blanc, Vert’’. À la suite d'un jeûne, pendant 3-4 jours, c'était la révélation. Oui, il y avait un peu un côté révélation. Et je l'avais appelé ‘‘Bleu, Blanc, Vert’’ en me disant qu'il y avait un signe écolo, j'avais vraiment envie de porter cette parole. Et puis ça me faisait rire parce que j'étais daltonien et je confonds le rouge et le vert. Et ça faisait un nouveau drapeau pour daltoniens ! Et ‘‘Locataire’’, c'est locataire du monde en fait. On n'est que deux passages et donc laissez l'endroit dans l'état dans lequel vous l'avez trouvé ou mieux si vous pouvez. »