À Dunkerque, la batterie électrique, c’est du solide
date 14/06/2023 - 17:17 | micro_reportage La rédaction
Une usine dunkerquoise est à l'avant-garde de la production de batteries nouvelle génération, dites « solides », grâce à un investissement asiatique de plusieurs milliards. Un enjeu industriel et écologique.

Présentées comme plus performantes, moins polluantes et plus sûres que le lithium-ion, les batteries « solides » sont peut-être le futur pour les pour voitures électriques.
C’est dans son usine de Dunkerque que l'entreprise taïwanaise ProLogium compte investir 5,2 milliards d'euros d'ici à 2030 pour développer une batterie solide. L’objectif est de lancer une production industrielle de ces batteries solides avant la fin de la décennie. Un pari alors que la production de ces nouvelles batteries n'est pas totalement maîtrisée. Aujourd'hui, on maîtrise la technologie « en laboratoire » mais pas à grande échelle.
L’industriel taïwanais n’est pas le seul à investir dans cette technologie. Volkswagen, via l'entreprise Quantum Space, envisage pour produire ses batteries solides en 2025 et Toyota vise le même calendrier.
Ces nouvelles batteries à électrolyte solides promettent de transporter le courant via un conducteur dur et non liquide (comme les batteries électriques actuelles au lithium-ion) pour transmettre l'électricité. En théorie, cela permettrait de gagner en sûreté pour diminuer les risques d'incendies, en volume pour réduire la taille des batteries, en rapidité de charge (divisée par 2 ou 3 !) et en densité énergétique pour emmagasiner plus d'énergie dans un même volume que sur les batteries actuelles.
Les batteries à électrolyte solide apporteraient aussi une réduction « de 24% à 39% de l'empreinte carbone » par rapport au lithium-ion, selon l'ONG Transport et environnement. Un gain environnemental à condition « que de fortes lois encadrent les méthodes d'extraction des métaux ».
À lire aussi | Batteries électriques : ACC inaugure sa gigafactory à Billy-Berclau / Douvrin
C’est dans son usine de Dunkerque que l'entreprise taïwanaise ProLogium compte investir 5,2 milliards d'euros d'ici à 2030 pour développer une batterie solide. L’objectif est de lancer une production industrielle de ces batteries solides avant la fin de la décennie. Un pari alors que la production de ces nouvelles batteries n'est pas totalement maîtrisée. Aujourd'hui, on maîtrise la technologie « en laboratoire » mais pas à grande échelle.
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Ces nouvelles batteries à électrolyte solides promettent de transporter le courant via un conducteur dur et non liquide (comme les batteries électriques actuelles au lithium-ion) pour transmettre l'électricité. En théorie, cela permettrait de gagner en sûreté pour diminuer les risques d'incendies, en volume pour réduire la taille des batteries, en rapidité de charge (divisée par 2 ou 3 !) et en densité énergétique pour emmagasiner plus d'énergie dans un même volume que sur les batteries actuelles.
Les batteries à électrolyte solide apporteraient aussi une réduction « de 24% à 39% de l'empreinte carbone » par rapport au lithium-ion, selon l'ONG Transport et environnement. Un gain environnemental à condition « que de fortes lois encadrent les méthodes d'extraction des métaux ».
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