À Tours, du street art dans une clinique désaffectée
date 24/06/2024 - 13:46 | micro_reportage Ivan Mouton
Le street art a envahi les murs, sols et plafonds de la clinique Saint-Gatien à Tours, désaffectée depuis 2021. Finis les murs blancs, à la place, les couleurs des pochoirs et des graffitis attirent désormais l'œil des visiteurs venus admirer ce lieu renommé La Clinique du Street Art.
© RVA
À Tours, du street art dans une cl…
À Tours, du street art dans une clinique désaffectée
play
0:00
0:00
volume-high
Cela pourrait presque être un lieu de tournage de film d'horreur. Pourtant, la clinique Saint-Gatien, désaffectée depuis 2021, est devenue le rendez-vous pour les artistes et fans de street art. Et pour immerger au mieux les visiteurs, la visite se fait à la lampe frontale. « Effectivemen,t le bâtiment est resté dans son jus, donc pas d'électricité, pas de chauffage », explique Amandine Lopes de la Clinique du Street Art. « On s'est rendu compte avec le temps qu'on est beaucoup plus attentif en regardant des œuvres avec une lampe torche plutôt qu'en pleine lumière », précise-t-elle.
Les 32 œuvres ont été peintes par des artistes graffeurs pour une exposition éphémère portée par une agence d’architecture intérieure : « On voulait retranscrire une rétrospective de l'histoire du street art en France et on retrouve plusieurs techniques. Il y a du pochoir, on a de la peinture au petit pinceau, on a de la bombe aérosol bien évidemment, on a du collage aussi... Il y a toutes les techniques qui sont représentées dans cette exposition. »
Dans le halo de la torche, les visiteurs découvrent ces œuvres du sol aux plafonds « et puis il y a cette ambiance : c'est un hôpital. [...] Il y a beaucoup de gens qui ressortent en nous disant ‘‘on a vu des âmes’’. C'est assez déroutant. »
Et les expériences des visiteurs n'en sont que plus enrichies. L'un d'eux relate sa visite : « On a un peu l'impression de découvrir un site d'urbex, un endroit qui aurait été abandonné pendant longtemps donc il y a quelque chose d'assez magique aussi [...]. Et en même temps de très belles œuvres et puis une très belle mise en abyme par rapport au street art. »
D'autres sont surpris par « la différence de style de toutes les salles ». Pour cette visiteuse opérée ici il y a quelques années, l'impression est différente : « C'est assez rigolo parce qu'on [...] reconnaît l'endroit de la radiographie évidemment, du scanner mais sinon on ne reconnaît absolument rien. Et puis c'est fait de telle manière à ce qu'on s'y perde un peu. »
Alors rendez-vous à la Clinique du Street Art pour se perdre dans cette exposition qui fermera ses portes fin août 2024 pour laisser place à la réhabilitation du site prévu en octobre prochain.
Les 32 œuvres ont été peintes par des artistes graffeurs pour une exposition éphémère portée par une agence d’architecture intérieure : « On voulait retranscrire une rétrospective de l'histoire du street art en France et on retrouve plusieurs techniques. Il y a du pochoir, on a de la peinture au petit pinceau, on a de la bombe aérosol bien évidemment, on a du collage aussi... Il y a toutes les techniques qui sont représentées dans cette exposition. »
Dans le halo de la torche, les visiteurs découvrent ces œuvres du sol aux plafonds « et puis il y a cette ambiance : c'est un hôpital. [...] Il y a beaucoup de gens qui ressortent en nous disant ‘‘on a vu des âmes’’. C'est assez déroutant. »
Et les expériences des visiteurs n'en sont que plus enrichies. L'un d'eux relate sa visite : « On a un peu l'impression de découvrir un site d'urbex, un endroit qui aurait été abandonné pendant longtemps donc il y a quelque chose d'assez magique aussi [...]. Et en même temps de très belles œuvres et puis une très belle mise en abyme par rapport au street art. »
D'autres sont surpris par « la différence de style de toutes les salles ». Pour cette visiteuse opérée ici il y a quelques années, l'impression est différente : « C'est assez rigolo parce qu'on [...] reconnaît l'endroit de la radiographie évidemment, du scanner mais sinon on ne reconnaît absolument rien. Et puis c'est fait de telle manière à ce qu'on s'y perde un peu. »
Alors rendez-vous à la Clinique du Street Art pour se perdre dans cette exposition qui fermera ses portes fin août 2024 pour laisser place à la réhabilitation du site prévu en octobre prochain.
A voir aussi