Antoine Duléry nous propose bien plus qu'une lecture

Dans son deuxième seul en scène, intitulé ‘‘Ceci n'est pas une lecture’’, le comédien nous entraîne dans un voyage émouvant et drôle, retraçant sa découverte, son apprentissage, et tous ces moments de joie et de fantaisie qu’il a partagés avec elle. À travers des textes aux univers très différents, il nous émeut et nous amuse dans un subtil mélange des genres qu'il maîtrise parfaitement.

L'artiste, aussi populaire qu'érudit, présente son nouveau spectacle ‘‘Ceci n'est pas une lecture’’. Il nous raconte la genèse de ce dernier : « Avec le metteur en scène de mon précédent spectacle, qui était Antoine Duléry, nous parlions beaucoup des auteurs et lui aussi est quelqu'un de très érudit. Il m'a dit : 'Tu devrais faire un spectacle de tous les textes que tu aimes.' C'est vrai que depuis longtemps, j'avais envie de faire ça. D'autres l'ont fait avant moi, bien sûr, le grand Luchini, Arditi, Weber, etc. Mais je me suis dit : 'Moi, je vais faire mon truc à moi.' Nous avons choisi les textes ensemble et il a écrit tous les liens entre ces différents textes pour qu'il y ait un fil rouge. »

Cinéma, télévision, théâtre, Antoine Duléry n'a jamais voulu choisir et se réjouit qu'il n'y ait plus de frontières. Le comédien ne manque pas de projets, il nous confie : « Tout n'est pas encore signé, mais je vais faire un film pour la télévision, ce sera une participation. Et puis je vais faire la suite d'une série que j'avais faite avec Claudia Tagbo, qui s'appelait 'Rip'. Cela se passe dans le milieu des pompes funèbres, une comédie policière. Et enfin, je vais participer au film de Tarek Boudali. »

Antoine Duléry n'est pas très porté sur la voiture, mais il adore partir en vacances en Bretagne sur l'île de Bréhat, une « île aux souvenirs », sur laquelle il va depuis son enfance avec ses parents, ses grands-parents et aujourd'hui ses enfants. Le comédien, indissociable de son personnage de Paulo Gatineau, se souvient de scènes pour le film « Camping » : « Effectivement, j'ai le camping-car dans le numéro 2, je suis tellement fier de mon camping-car et de mon barbecue. Ça, c'est une scène assez cocasse, oui, quand même, Paulo et sa famille dans le camping-car (rires) ! Et c'est vrai que la route est très importante dans le film, on en parle beaucoup. Claude Brasseur dit : ‘‘J'ai mis 9 heures de Melun, etc...’’ Et ça, c'est très important parce que quand j'étais petit, entre mon père et les copains de mon père, c'était toujours la phrase : ‘‘Combien tu as fait de moyenne ?’’ Il n'y avait que ça qui comptait, combien de temps t'as mis pour aller à Bréhat ? C'était toujours cette question, ‘‘T'as fait combien de moyenne ?’’ C'est marrant et c'était l'obsession de cette génération-là. C'était vraiment le temps et c'est vrai que la voiture, le voyage, c'est formidable parce que c'est le temps. C'est pour ça que j'aime bien prendre les nationales, parce que c'est l'éloge de la lenteur. »