Astrig Siranossian réconcilie les musiques
date 27/10/2022 - 13:06 | micro_reportage Charlotte Latour
Dans votre rendez-vous musical Tempo 110, la violoncelliste Astrig Siranossian mélange des œuvres classiques et des chants traditionnels arméniens … Deux univers qui ne sont finalement pas si éloignés.

© Antoine AGOUDJIAN
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Astrig Siranossian réconcilie les musiques
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Une véritable réconciliation entre musique classique et traditionnelle, voilà ce que nous propose la violoncelliste Astrig Siranossian dans son nouvel album. La violoncelliste y interprète des pièces de Bach, Ligeti et Kodály et les ponctue de mélodies arméniennes qu’elle chante elle-même. Le mélange nous plonge dans une atmosphère brute, spontanée et colorée.
« J’ai été élevée par mon arrière grand-mère et mon grand-père et tout le monde chantait et très naturellement j’ai commencé à chanter, à apprendre des chants en pensant que dans tous les foyers c’était la même chose. Le chant pour les Arméniens, c’est vraiment une extension du langage, il y a des chants qui accompagnent toutes les étapes de la vie. »
« Il y a eu une vraie fracture en occident entre la musique du peuple et la musique sacrée. Les plus anciennes mélodies écrites sont des mélodies sacrées puisque les hommes d'Église avaient l’éducation pour écrire. On les a donc couchées sur papier et il y a eu la musique divine et la musique du peuple qui se transmettaient par voie orale et une autre musique pour les personnes plus éduqués de la haute société. La belle musique et la belle mélodie méritent une réconciliation que j’espère un peu ouvrir à travers cet album. »
Le violoncelle et la voix d’Astrig Siranossian sont à retrouver sur l’album « Duo solo » paru chez Aparté.
« J’ai été élevée par mon arrière grand-mère et mon grand-père et tout le monde chantait et très naturellement j’ai commencé à chanter, à apprendre des chants en pensant que dans tous les foyers c’était la même chose. Le chant pour les Arméniens, c’est vraiment une extension du langage, il y a des chants qui accompagnent toutes les étapes de la vie. »
« Il y a eu une vraie fracture en occident entre la musique du peuple et la musique sacrée. Les plus anciennes mélodies écrites sont des mélodies sacrées puisque les hommes d'Église avaient l’éducation pour écrire. On les a donc couchées sur papier et il y a eu la musique divine et la musique du peuple qui se transmettaient par voie orale et une autre musique pour les personnes plus éduqués de la haute société. La belle musique et la belle mélodie méritent une réconciliation que j’espère un peu ouvrir à travers cet album. »
Le violoncelle et la voix d’Astrig Siranossian sont à retrouver sur l’album « Duo solo » paru chez Aparté.
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