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Au cinéma le 22 octobre : La Petite Dernière et L’Homme qui rétrécit

Deux films français marquent les sorties en salle cette semaine, chacun à sa manière : l’un par la puissance de son propos intime et social, l’autre par une audace visuelle et narrative étonnante.

Dernière modification : 20/10/2025 18:01

Au cinéma le 22 octobre : La Petite Dernière et L’Homme qui rétrécit
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Cette semaine, Thierry Chèze met en lumière deux films très différents mais tout aussi marquants. Le premier, La Petite Dernière, réalisé par Hafsia Herzi, a valu à Nadia Melliti le prix d’interprétation féminine à Cannes. Le film raconte le parcours d’une jeune femme musulmane qui découvre son homosexualité. Thierry Chèze souligne « la finesse du scénario, qui privilégie les mots aux corps, notamment dans une scène d’amour où le désir est transmis par le langage ». Le film aborde aussi la difficulté de révéler cette orientation à un imam, dans un contexte religieux où l’homosexualité est prohibée. Pour Chèze, « Hafsia Herzi confirme avec ce troisième long métrage qu’elle est une réalisatrice majeure, grâce à une direction d’acteurs remarquable et une écriture ingénieuse ».

Le second film, L’homme qui rétrécit, est un remake fantastique porté par Jean Dujardin. L’histoire suit un homme qui diminue physiquement jour après jour, jusqu’à devenir minuscule et devoir survivre dans sa propre cave, attaqué par un chat ou une araignée. Thierry Chèze y voit « un film sur la disparition, tant physique que psychologique, et sur les troubles intimes d’un homme en crise ». Il salue « la performance de Dujardin, impressionnante malgré les contraintes du tournage sur fond vert ». Le réalisateur Jan Kounen, habituellement plus fantaisiste, adopte ici une sobriété qui renforce la puissance du récit.
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La Petite Dernière

Le Prix d’interprétation féminine du Festival de Cannes a été attribué à Nadia Melliti pour son rôle dans La Petite Dernière, réalisé par Hafsia Herzi. Une récompense qui vient couronner une année exceptionnelle pour la réalisatrice, déjà saluée par un César pour Borgo. Ce troisième long métrage explore avec finesse le parcours d’une jeune femme musulmane découvrant et assumant son homosexualité.

L’Homme qui rétrécit

L’Homme qui rétrécit, porté par Jean Dujardin et réalisé par Jan Kounen. Ce remake d’un classique du fantastique plonge dans l’étrange : un homme ordinaire commence à perdre quelques centimètres chaque jour, jusqu’à devenir minuscule… au point de devoir survivre dans sa propre cave, menacé par un chat ou une araignée.

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