Christophe Panzani rend hommage au classique
date 10/11/2020 - 02:14 | micro_reportage Charlotte Latour
Tout juste récompensé de la Victoire du Jazz dans la catégorie révélation, Christophe Panzani rend hommage aux compositeurs français du début du XXe siècle dans son album “Correspondances”, paru sous le label OutNote.
© Avi Loud
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Christophe Panzani rend hommage au classique
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Une passerelle entre deux langages musicaux, le jazz et le classique. C'est ce que propose le saxophoniste Christophe Panzani dans son nouvel album « Correspondances ». Entouré d'un quintet de jazz, d'un quatuor classique et d'un quintette à vent, il revisite dans une version jazz plusieurs œuvres de compositeurs français du début du XXe siècle, de Satie à Debussy en passant par Ravel et Milhaud. Des musiciens chez qui le jazz n'est jamais loin. « Ces compositeurs vivaient à la même époque que Duke Ellington ou que Charlie Parker. Ils avaient quelque chose de très commun et des correspondances au niveau du langage musical. Moi quand j'ai appris la musique, on ne m'avait jamais parlé de ça. Il y avait d'un côté la musique classique et le jazz de l'autre » déclare Christophe Panzani.
Pendant ses tournées aux États-Unis, Ravel fréquentait les clubs de jazz. Darius Milhaud, lui, a vécu en Californie. « Il a même enseigné dans les universités américaines pendant la seconde guerre mondiale et il a été très influencé par le jazz. En jouant »La Muse Ménagère« comme un standard de jazz en improvisant sur la structure, on s'aperçoit que le langage est le même. On n'a pas d'effort à faire pour jouer cette musique là. Il y a une porosité évidente ».
Christophe Panzani a commencé le saxophone enfant dans une petite école de musique en Isère. Et très vite la musique jazz est venue à lui. « J'ai commencé dans une école d'un petit village près de Grenoble. On avait des cadeaux si on avait des bonnes notes. On avait des disques mais il n'y en avait pas de saxophone classique, ça n'existait pas. Donc, j'ai eu des disques de jazz. Sidney Bechet, Sonny Rollins, Coleman Hawkins, Duke Ellington. J'écoutais donc du jazz ».
Écoutez Christophe Panzani, au micro de Charlotte Latour.
Pendant ses tournées aux États-Unis, Ravel fréquentait les clubs de jazz. Darius Milhaud, lui, a vécu en Californie. « Il a même enseigné dans les universités américaines pendant la seconde guerre mondiale et il a été très influencé par le jazz. En jouant »La Muse Ménagère« comme un standard de jazz en improvisant sur la structure, on s'aperçoit que le langage est le même. On n'a pas d'effort à faire pour jouer cette musique là. Il y a une porosité évidente ».
Christophe Panzani a commencé le saxophone enfant dans une petite école de musique en Isère. Et très vite la musique jazz est venue à lui. « J'ai commencé dans une école d'un petit village près de Grenoble. On avait des cadeaux si on avait des bonnes notes. On avait des disques mais il n'y en avait pas de saxophone classique, ça n'existait pas. Donc, j'ai eu des disques de jazz. Sidney Bechet, Sonny Rollins, Coleman Hawkins, Duke Ellington. J'écoutais donc du jazz ».
Écoutez Christophe Panzani, au micro de Charlotte Latour.
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