Covoiturage : l'autosolisme persiste
date 20/02/2024 - 09:28 | micro_reportage Maryelle Tillié
VINCI Autoroutes a récemment dévoilé les résultats de son 5e baromètre de l'autosolisme... Nous sommes toujours aussi nombreux à nous rendre au travail seuls le matin.
Covoiturage : l'autosolisme persis…
Covoiturage : l'autosolisme persiste
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Pour décarboner la route, l'autoroute est une des solutions pour développer le covoiturage, mais nous sommes toujours aussi nombreux à nous rendre au travail, seuls en voiture, aux heures de pointe.
Ces résultats ne sont pas bons, selon Antoine Vigneron, chargé de mission prospective chez VINCI Autoroutes : « On a encore 83,8% des gens qui circulent seuls dans leur voiture le matin. On a fait une analyse sur dix métropoles françaises, Île-de-France, Nantes ou Toulouse par exemple, et on se rend compte effectivement que les gens ne partagent pas beaucoup leur voiture. On a un pic d'autosolisme en heure de pointe du matin à 88% en moyenne, et ce pic là, va baisser hors heure de pointe à 9h. On retrouve 77% des gens en moyenne qui sont seuls dans leur voiture et donc paradoxalement, c'est au moment où on aurait plus besoin de faire du covoiturage qu'on en fait le moins ».
Il y a quand même une tendance favorable : "On note que la proportion d'autosolistes commence à diminuer dans les métropoles, beaucoup à Paris (-4 points) mais ce n'est pas suffisant en tous les cas si l'on veut répondre à la Stratégie Nationale Bas Carbone, si l'on veut dépolluer, décarboner la route.
« Cette 5e édition a permis de mesurer 500 000 véhicules environ. Et on voit des évolutions depuis l'année dernière, en septembre 2022 à la même période où on était en moyenne à 84,7% d'autosolisme, on a quand même une baisse d'1,1% au global, donc on a sept métropoles en baisse », ajoute Antoine Vigneron.
Rappelons quels sont les avantages, les atouts du covoiturage justement : « C'est à la fois convivial, parce qu'on peut partager un trajet. On pense notamment au trajet long du quotidien, qui peut être parfois pénible, on peut le partager avec son voisin ou même un inconnu pour apprendre à connaître des gens. C'est une démarche qui est économique évidemment, car on peut partager à la fois le coût du carburant, mais également le péage. C'est quand même intéressant pour le porte-monnaie et puis c'est une démarche écologique ».
Pour commencer à décarboner la route, les sociétés d'autoroutes développent des parkings de covoiturage : « Depuis 2010, on a en tout 52 parkings de covoiturage qui sont complétés par des parkings proposés par les collectivités [...] cela fonctionne très bien avec une moyenne de remplissage à 75% ».
Il y a aussi la création de pôles d'échanges multimodaux : "Par exemple, sur l'A10, à Longvilliers (Yvelines) un parking de covoiturage offre 257 places de stationnement et une desserte avec une fréquence très élevée, en car, sur autoroute, pour rejoindre le RER vers Paris [...] et les parkings de covoiturage dans d'autres villes, pourraient évoluer en s'équipant de lignes de cars pour répondre à des besoins.
Ces résultats ne sont pas bons, selon Antoine Vigneron, chargé de mission prospective chez VINCI Autoroutes : « On a encore 83,8% des gens qui circulent seuls dans leur voiture le matin. On a fait une analyse sur dix métropoles françaises, Île-de-France, Nantes ou Toulouse par exemple, et on se rend compte effectivement que les gens ne partagent pas beaucoup leur voiture. On a un pic d'autosolisme en heure de pointe du matin à 88% en moyenne, et ce pic là, va baisser hors heure de pointe à 9h. On retrouve 77% des gens en moyenne qui sont seuls dans leur voiture et donc paradoxalement, c'est au moment où on aurait plus besoin de faire du covoiturage qu'on en fait le moins ».
Il y a quand même une tendance favorable : "On note que la proportion d'autosolistes commence à diminuer dans les métropoles, beaucoup à Paris (-4 points) mais ce n'est pas suffisant en tous les cas si l'on veut répondre à la Stratégie Nationale Bas Carbone, si l'on veut dépolluer, décarboner la route.
« Cette 5e édition a permis de mesurer 500 000 véhicules environ. Et on voit des évolutions depuis l'année dernière, en septembre 2022 à la même période où on était en moyenne à 84,7% d'autosolisme, on a quand même une baisse d'1,1% au global, donc on a sept métropoles en baisse », ajoute Antoine Vigneron.
Rappelons quels sont les avantages, les atouts du covoiturage justement : « C'est à la fois convivial, parce qu'on peut partager un trajet. On pense notamment au trajet long du quotidien, qui peut être parfois pénible, on peut le partager avec son voisin ou même un inconnu pour apprendre à connaître des gens. C'est une démarche qui est économique évidemment, car on peut partager à la fois le coût du carburant, mais également le péage. C'est quand même intéressant pour le porte-monnaie et puis c'est une démarche écologique ».
Pour commencer à décarboner la route, les sociétés d'autoroutes développent des parkings de covoiturage : « Depuis 2010, on a en tout 52 parkings de covoiturage qui sont complétés par des parkings proposés par les collectivités [...] cela fonctionne très bien avec une moyenne de remplissage à 75% ».
Il y a aussi la création de pôles d'échanges multimodaux : "Par exemple, sur l'A10, à Longvilliers (Yvelines) un parking de covoiturage offre 257 places de stationnement et une desserte avec une fréquence très élevée, en car, sur autoroute, pour rejoindre le RER vers Paris [...] et les parkings de covoiturage dans d'autres villes, pourraient évoluer en s'équipant de lignes de cars pour répondre à des besoins.