Décarbonation de l’A10 qui traverse Tours : une autoroute transformée
date 26/04/2025 - 14:20 | micro_reportage Ivan Mouton
Tours Métropole Val de Loire, en partenariat avec VINCI Autoroutes, l'État et EDF, transforme l'A10 en autoroute bas carbone. Mobilités douces, pôles multimodaux, énergie solaire et infrastructures repensées sont au cœur du projet. Premiers effets attendus dès 2028.

L'A10 dans la traversée de Tours - © VINCI Autoroutes
Décarbonation de l’A10 qui travers…
Décarbonation de l’A10 qui traverse Tours : une autoroute transformée
play
0:00
0:00
volume-high
Depuis 2021, Tours Métropole Val de Loire s’est engagée dans une transformation ambitieuse de l’autoroute A10. « Nous avons été la première métropole de France à signer avec VINCI Autoroutes », rappelle Frédéric Augis, président de la métropole. Cette convention baptisée ABC pour « Autoroute Bas Carbone » prévoit 150 millions d’euros de travaux visant à réduire l’impact environnemental de l’infrastructure, y compris à ses abords.
Historiquement, l’autoroute A10 traverse la ville de Tours, créant une séparation physique dans la métropole. « C'était un désavantage d’avoir cette césure au milieu de la métropole. Aujourd’hui avec l’autoroute bas carbone, on en fait un avantage », explique Frédéric Augis. L’objectif est de réintégrer cette autoroute dans la vie urbaine en la transformant en un axe structurant et durable.
Parmi les actions prévues, le développement de pôles d’échanges multimodaux figure en tête de liste. « Il y a des pôles multimodaux qui permettent d’avoir plus de parkings relais aux entrées, sorties d’autoroute », précise Frédéric Augis. Ces points stratégiques permettront aux usagers de laisser leur véhicule personnel pour emprunter des transports en commun ou pratiquer le covoiturage.
L’installation de panneaux photovoltaïques sur certaines infrastructures, comme les murs anti-bruit, contribuera également à produire de l’énergie locale. « Lorsque nous faisons, par exemple, 6 km de mur anti-bruit, ça va être du béton qui est travaillé pour faire moins d’empreinte carbone », illustre le président de la métropole.
La mobilité douce occupe aussi une place importante dans le projet. « Aujourd’hui, entre Tours Est et Saint-Pierre-des-Corps, nous n'avons que deux endroits pour traverser et c’est peu », déplore Frédéric Augis. Deux passerelles destinées aux piétons et aux cyclistes sont donc prévues pour renforcer les liaisons entre les deux rives de l’autoroute.
Le projet soutient également la mobilité électrique. « Grâce aux panneaux photovoltaïques, mais également aux bornes de recharge, les bus électriques pourront circuler sur l’autoroute », souligne Frédéric Augis. L’autoroute A10 devient ainsi une « colonne vertébrale » autour de laquelle se structure un nouveau modèle de mobilité durable.
Trois grands partenaires pilotent cette transformation : VINCI Autoroutes, l’État et Tours Métropole Val de Loire. À ces acteurs s’ajoutent d’autres intercommunalités traversées par les axes A10, A85 et A28, ainsi qu’EDF, partenaire énergétique du projet. « EDF est avec nous dans cette belle aventure pour décarboner et permettre une transition énergétique », ajoute Frédéric Augis.
Les premiers résultats concrets de cette mutation sont attendus d’ici quelques années. « Le changement, il va arriver dès 2028 […] on ne verra plus l’A10 pareil », conclut Frédéric Augis.
Historiquement, l’autoroute A10 traverse la ville de Tours, créant une séparation physique dans la métropole. « C'était un désavantage d’avoir cette césure au milieu de la métropole. Aujourd’hui avec l’autoroute bas carbone, on en fait un avantage », explique Frédéric Augis. L’objectif est de réintégrer cette autoroute dans la vie urbaine en la transformant en un axe structurant et durable.
Parmi les actions prévues, le développement de pôles d’échanges multimodaux figure en tête de liste. « Il y a des pôles multimodaux qui permettent d’avoir plus de parkings relais aux entrées, sorties d’autoroute », précise Frédéric Augis. Ces points stratégiques permettront aux usagers de laisser leur véhicule personnel pour emprunter des transports en commun ou pratiquer le covoiturage.
L’installation de panneaux photovoltaïques sur certaines infrastructures, comme les murs anti-bruit, contribuera également à produire de l’énergie locale. « Lorsque nous faisons, par exemple, 6 km de mur anti-bruit, ça va être du béton qui est travaillé pour faire moins d’empreinte carbone », illustre le président de la métropole.
La mobilité douce occupe aussi une place importante dans le projet. « Aujourd’hui, entre Tours Est et Saint-Pierre-des-Corps, nous n'avons que deux endroits pour traverser et c’est peu », déplore Frédéric Augis. Deux passerelles destinées aux piétons et aux cyclistes sont donc prévues pour renforcer les liaisons entre les deux rives de l’autoroute.
Le projet soutient également la mobilité électrique. « Grâce aux panneaux photovoltaïques, mais également aux bornes de recharge, les bus électriques pourront circuler sur l’autoroute », souligne Frédéric Augis. L’autoroute A10 devient ainsi une « colonne vertébrale » autour de laquelle se structure un nouveau modèle de mobilité durable.
Trois grands partenaires pilotent cette transformation : VINCI Autoroutes, l’État et Tours Métropole Val de Loire. À ces acteurs s’ajoutent d’autres intercommunalités traversées par les axes A10, A85 et A28, ainsi qu’EDF, partenaire énergétique du projet. « EDF est avec nous dans cette belle aventure pour décarboner et permettre une transition énergétique », ajoute Frédéric Augis.
Les premiers résultats concrets de cette mutation sont attendus d’ici quelques années. « Le changement, il va arriver dès 2028 […] on ne verra plus l’A10 pareil », conclut Frédéric Augis.

Signature de la convention ABC - © VINCI Autoroutes