Grâce à un bus converti à l’électrique et au solaire, ils voyagent sans carburant
date 09/05/2025 - 15:48 | micro_reportage Ivan Mouton
Jean-Philippe Guillemot a transformé un autocar diesel en véhicule électrique autonome grâce à un système photovoltaïque ingénieux. Avec sa famille, il sillonne l’Europe sans essence ni borne de recharge. Son projet, 100% artisanal et fonctionnel, ouvre la voie à un mode de vie mobile, durable et accessible.
Image d'illustration - © Adobe Stock
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Grâce à un bus converti à l’électrique et au solaire, ils voyagent sans carburant
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Un moteur Tesla, 90 m² de panneaux solaires, 18 tonnes d’ingéniosité. Voici le portrait du véhicule hors norme conçu par Jean-Philippe Guillemot. Cet ancien autocar diesel de 12 mètres de long, 2,50 m de large et 3,85 m de haut a été intégralement réaménagé pour rouler uniquement à l’électricité, sans recourir à aucune infrastructure de recharge classique.
« C’est un vrai autocar, pas un simple van », précise Jean-Philippe : « Il a des soutes, on vit dedans à trois et on a déjà traversé l’Europe, le Maroc, la Turquie. » À l’origine, la surface utile pour l’installation solaire n’était que de 30 m², trop faible pour assurer une autonomie énergétique suffisante. Il conçoit alors deux grands auvents latéraux escamotables, qui déploient le champ solaire à 90 m² à l’arrêt : « On atteint 16 kilowatts de puissance crête. De quoi couvrir nos besoins en énergie, même pour vivre à bord. »
Le moteur provient d’une Tesla Model S, connu pour sa robustesse et son couple élevé. Un choix assumé : « Il faut un moteur capable d’emmener 18 tonnes sans broncher. Et celui-là le fait. » L’ensemble est géré par un système de régulation solaire (MPPT), couplé à des batteries lithium-ion choisies selon des critères de rendement, de sécurité et de compacité. Le tout a été assemblé sans équipe technique ni ingénierie industrielle : « Je suis autodidacte, je découvre au fur et à mesure. Mais ces technologies sont accessibles à condition d’y consacrer du temps. »
Ce mode de vie nomade et sobre a inspiré un second projet, ‘‘Cabochard’’, dont le véhicule reste à définir : « Ce sera participatif. Chaque choix technique sera soumis au vote. On veut embarquer un maximum de gens dans cette aventure. » En matière de transition énergétique, Jean-Philippe Guillemot trace une route singulière : ni laboratoire, ni start-up, juste un passionné et son autocar solaire.
« C’est un vrai autocar, pas un simple van », précise Jean-Philippe : « Il a des soutes, on vit dedans à trois et on a déjà traversé l’Europe, le Maroc, la Turquie. » À l’origine, la surface utile pour l’installation solaire n’était que de 30 m², trop faible pour assurer une autonomie énergétique suffisante. Il conçoit alors deux grands auvents latéraux escamotables, qui déploient le champ solaire à 90 m² à l’arrêt : « On atteint 16 kilowatts de puissance crête. De quoi couvrir nos besoins en énergie, même pour vivre à bord. »
Le moteur provient d’une Tesla Model S, connu pour sa robustesse et son couple élevé. Un choix assumé : « Il faut un moteur capable d’emmener 18 tonnes sans broncher. Et celui-là le fait. » L’ensemble est géré par un système de régulation solaire (MPPT), couplé à des batteries lithium-ion choisies selon des critères de rendement, de sécurité et de compacité. Le tout a été assemblé sans équipe technique ni ingénierie industrielle : « Je suis autodidacte, je découvre au fur et à mesure. Mais ces technologies sont accessibles à condition d’y consacrer du temps. »
Ce mode de vie nomade et sobre a inspiré un second projet, ‘‘Cabochard’’, dont le véhicule reste à définir : « Ce sera participatif. Chaque choix technique sera soumis au vote. On veut embarquer un maximum de gens dans cette aventure. » En matière de transition énergétique, Jean-Philippe Guillemot trace une route singulière : ni laboratoire, ni start-up, juste un passionné et son autocar solaire.
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