Développement des bornes de recharge pour camions électriques : quel plan d'action ?
date 20/11/2023 - 11:21 | micro_reportage Perrine Martin
En 2030, 30% des camions seront 100% électriques. Mais pour qu'ils puissent rouler en toute sérénité, il va falloir installer des bornes. Six constructeurs européens, Enedis et VINCI Autoroutes ont mené une étude pour évaluer les besoins futurs en recharge électrique pour ces camions qui seront de plus en plus nombreux sur nos routes.

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Développement des bornes de recharge pour camions électriques : quel plan d'action ?
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Seulement 600 camions électriques de 16 tonnes et plus ont été immatriculés en Europe durant le seul premier trimestre 2023. N'est-ce pas un petit peu trop tôt pour se projeter ? La question a été posée à Louis Du Pasquier, le directeur des mobilités décarbonées chez VINCI Autoroutes : « C'est le problème de la poule et de l'œuf. Si on attend qu'il y ait des camions électriques longue distance pour installer des bornes, il n'y en aura pas. Il faut d'abord installer des bornes. »
VINCI Autoroutes en lien avec Enedis, TotalEnergies et six constructeurs européens (Volvo Trucks, Renault Trucks, Mercedes-Benz Trucks, MAN Truck & Bus France, Scania et Iveco) ont évalué les besoins de recharge électrique sur les principaux axes routiers français pour le transport de marchandise longue distance. Selon Louis Du Pasquier, en « 2035, on aura besoin, pour une flotte de poids lourds qui sera à 30% électrique - ce sont les objectifs des constructeurs - de déployer en France 12 000 bornes de recharge sur les principaux réseaux routiers français. Il faut préparer le terrain » souligne-t-il.
Le directeur des mobilités décarbonées de VINCI Autoroutes expose « des investissements lourds, longs, notamment dans les réseaux électriques. Il faut qu'Enedis, RTE, les gestionnaires des réseaux électriques raccordent les sites sur les autoroutes, les routes nationales. Et donc, cela prend du temps. Il faut essayer de planifier ces investissements sur des longues périodes et d'anticiper les besoins des dix prochaines années ».
Pour ce faire, de gros besoins en énergie sont nécessaires. « Il faut être plus sobre, plus efficace, plus efficient sur les autres secteurs qui consomment de l'électricité pour permettre justement d'avoir assez d'électricité pour tout le monde. Mais finalement, le véhicule électrique, c'est un véhicule qui est aussi plus sobre » estime Louis Du Pasquier.
VINCI Autoroutes en lien avec Enedis, TotalEnergies et six constructeurs européens (Volvo Trucks, Renault Trucks, Mercedes-Benz Trucks, MAN Truck & Bus France, Scania et Iveco) ont évalué les besoins de recharge électrique sur les principaux axes routiers français pour le transport de marchandise longue distance. Selon Louis Du Pasquier, en « 2035, on aura besoin, pour une flotte de poids lourds qui sera à 30% électrique - ce sont les objectifs des constructeurs - de déployer en France 12 000 bornes de recharge sur les principaux réseaux routiers français. Il faut préparer le terrain » souligne-t-il.
Le directeur des mobilités décarbonées de VINCI Autoroutes expose « des investissements lourds, longs, notamment dans les réseaux électriques. Il faut qu'Enedis, RTE, les gestionnaires des réseaux électriques raccordent les sites sur les autoroutes, les routes nationales. Et donc, cela prend du temps. Il faut essayer de planifier ces investissements sur des longues périodes et d'anticiper les besoins des dix prochaines années ».
Pour ce faire, de gros besoins en énergie sont nécessaires. « Il faut être plus sobre, plus efficace, plus efficient sur les autres secteurs qui consomment de l'électricité pour permettre justement d'avoir assez d'électricité pour tout le monde. Mais finalement, le véhicule électrique, c'est un véhicule qui est aussi plus sobre » estime Louis Du Pasquier.
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