Exposition ‘‘Carnet de Bal’’ à Draguignan
date 31/03/2023 - 06:23 | micro_reportage Nadine Mistre
L'exposition ‘‘Carnet de Bal, la mode de Marie-Antoinette à l'impératrice Eugénie’’ fait la part belle aux robes à crinoline, les plus extravagantes de l’histoire de la mode, magnifiées dans l’inconscient collectif par Sissi, l’impératrice Elisabeth d’Autriche, ou encore par Eugénie de Montijo épouse de Napoléon III.

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Exposition ''Carnet de Bal'' à Draguignan
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Cette exposition d'une trentaine de robes et de costumes authentiques en soie et en mousseline, témoignages uniques et préservés du temps, est présentée sur des mannequins afin de suggérer les évolutions de la silhouette féminine des XVIIIe et XIXe siècles.
Serge Liagre, le commissaire de l'exposition, collectionneur et passionné, est notre guide : « C'est une passion depuis l'adolescence, en commençant par la danse folklorique et en habillant les filles du groupe. »
Ensuite, la passion de Serge Liagre pour la mode féminine s'est concentrée sur l'histoire des grandes robes bourgeoises, comme Sissi impératrice avec Romy Schneider. « Il y avait les cerceaux, les corsets, les fesses rebondies et la taille serrée. Les mannequins nous semblent petits et minces, car aujourd'hui, nos physiques vitaminés n'ont plus rien à voir avec la silhouette de nos ancêtres. »
L'exposition présente aussi des robes de mariées : « Le mariage en blanc est un phénomène tardif dans le milieu bourgeois à la Belle Époque. Avant on se mariait en couleur. Le slip et le soutien-gorge n'existaient pas, il y avait des chemises, les femmes portaient jusqu'à 7 jupons alors que les hommes pouvaient également porter un corset pour mettre en valeur leurs épaules. »
Et il y avait les carnets de bal, sorte de téléphone portable de l'époque, où les messieurs s'inscrivaient pour des rendez-vous et rester en communication. Et si la bourgeoise semblait prude en journée, elle pouvait être plus sensuelle en soirée.
L’exposition se tient jusqu'au 19 avril à la Chapelle de l'Observance à Draguignan.
Serge Liagre, le commissaire de l'exposition, collectionneur et passionné, est notre guide : « C'est une passion depuis l'adolescence, en commençant par la danse folklorique et en habillant les filles du groupe. »
Ensuite, la passion de Serge Liagre pour la mode féminine s'est concentrée sur l'histoire des grandes robes bourgeoises, comme Sissi impératrice avec Romy Schneider. « Il y avait les cerceaux, les corsets, les fesses rebondies et la taille serrée. Les mannequins nous semblent petits et minces, car aujourd'hui, nos physiques vitaminés n'ont plus rien à voir avec la silhouette de nos ancêtres. »
L'exposition présente aussi des robes de mariées : « Le mariage en blanc est un phénomène tardif dans le milieu bourgeois à la Belle Époque. Avant on se mariait en couleur. Le slip et le soutien-gorge n'existaient pas, il y avait des chemises, les femmes portaient jusqu'à 7 jupons alors que les hommes pouvaient également porter un corset pour mettre en valeur leurs épaules. »
Et il y avait les carnets de bal, sorte de téléphone portable de l'époque, où les messieurs s'inscrivaient pour des rendez-vous et rester en communication. Et si la bourgeoise semblait prude en journée, elle pouvait être plus sensuelle en soirée.
L’exposition se tient jusqu'au 19 avril à la Chapelle de l'Observance à Draguignan.
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