Infrastructures routières : vers une décarbonation régionale en Auvergne-Rhône-Alpes
À Lyon, les premières Assises de la route décarbonée ont réuni acteurs publics et privés pour repenser les mobilités régionales. La région Auvergne-Rhône-Alpes mise sur l’hydrogène, les cars et les bornes électriques pour moderniser ses infrastructures.
Dernière modification : 19/09/2025 11:37

La première édition des Assises de la route décarbonée, organisée à Lyon, a rassemblé associations, entreprises, citoyens et institutions. L’objectif : échanger sur des initiatives concrètes pour une mobilité plus sobre et partagée. « On a beaucoup de territoires et c'est une chance en Auvergne Rhône-Alpes, des territoires qui sont ruraux », souligne Frédéric Aguilera, rappelant que « la route restera évidemment très très très très majoritairement le moyen de mobilité économique et mobilité du quotidien ».
Parmi les pistes évoquées, l’hydrogène occupe une place centrale. « Une partie du mouvement de décarbonation des mobilités, c'est sur l'hydrogène », explique Frédéric Aguilera. Mais cette transition implique aussi une réflexion sur l’aménagement : « comment on fait des micros bretelles pour qu'il y ait des arrêts de car ? », interroge-t-il, évoquant les difficultés d’accès aux transports collectifs dans les zones rurales.
La région a déjà engagé plusieurs actions concrètes. Elle a acquis ses premiers autocars rétrofités à hydrogène et prévoit de renforcer son réseau de bornes de recharge. L’objectif affiché est d’atteindre 15 % de véhicules électriques sur les routes d’ici cinq ans.