Jérôme Commandeur, l'irréductible
date 04/07/2022 - 08:37 | micro_reportage Charles Daudon
Une comédie italienne revisitée à la française par Jérôme Commandeur, c’est la promesse du film « Irréductible ». L’acteur et réalisateur raconte la création de ce film au micro du 107.7, et se remémore ses souvenirs en voiture.

© David Koskas
Jérôme Commandeur, l'irréductible
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Jérôme Commandeur est à la fois au scénario, à la réalisation et à l’écran pour le film « Irréductible », sorti au cinéma en juin dernier. Cette comédie, sur un fonctionnaire qui ne lâcherait son statut pour rien au monde, a même été félicitée lors du festival international du film de l’Alpe d’Huez, mettant en lumière un casting soigneusement choisi : « J’aime bien dire que j’ai fait un casting de spectateur, mon casting idéal. »
Réalisé en pleine période forte de la pandémie de Covid-19, le film a dû jongler entre ouvertures des frontières et restrictions sanitaires. Des conditions difficiles qui ont soudé l’équipe, et qui ont permis de « charrier et dire merci » à la fonction publique : « Cela me permet aussi de tirer un coup de chapeau à ces fonctionnaires qui font fonctionner le collectif. On les charrie dans le film, mais ce sont eux qui nous exfiltrent d’Ukraine, qui réparent les pylônes après une catastrophe naturelle, retirent la neige sur la route lorsque l’on veut aller voir nos familles à Noël… Au premier rang : les soignants. »
Sur la route comme dans ce film qu’il réalise, Jérôme Commandeur aime… être aux commandes. Lui qui insiste pour conduire, il se remémore les souvenirs d’un temps où il n’avait pas encore l’âge de prendre le volant : « Comme j’étais plus grand, ma mère me faisait coucher sur la banquette arrière, et elle faisait un tout petit matelas derrière pour ma sœur. On allait en Italie, et arrivés vers Aoste, je sortais émerveillé. J’ai des souvenirs de moi qui marche dans la neige, avec le poste de radio du pompiste qui grésille et qui sort de la musique italienne. Ce sont des souvenirs, 40 ans après, je m’en rappelle encore. »
Réalisé en pleine période forte de la pandémie de Covid-19, le film a dû jongler entre ouvertures des frontières et restrictions sanitaires. Des conditions difficiles qui ont soudé l’équipe, et qui ont permis de « charrier et dire merci » à la fonction publique : « Cela me permet aussi de tirer un coup de chapeau à ces fonctionnaires qui font fonctionner le collectif. On les charrie dans le film, mais ce sont eux qui nous exfiltrent d’Ukraine, qui réparent les pylônes après une catastrophe naturelle, retirent la neige sur la route lorsque l’on veut aller voir nos familles à Noël… Au premier rang : les soignants. »
Sur la route comme dans ce film qu’il réalise, Jérôme Commandeur aime… être aux commandes. Lui qui insiste pour conduire, il se remémore les souvenirs d’un temps où il n’avait pas encore l’âge de prendre le volant : « Comme j’étais plus grand, ma mère me faisait coucher sur la banquette arrière, et elle faisait un tout petit matelas derrière pour ma sœur. On allait en Italie, et arrivés vers Aoste, je sortais émerveillé. J’ai des souvenirs de moi qui marche dans la neige, avec le poste de radio du pompiste qui grésille et qui sort de la musique italienne. Ce sont des souvenirs, 40 ans après, je m’en rappelle encore. »
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