Le flûtiste Jérôme Drû, alias Jî Drû, aime quand les sons s'entremêlent. Son nouvel album ‘‘Fantômes’’ le prouve. S'y mélangent flûtes et voix sur fond de basse, piano et percussions. Outre la flûte traversière, il pratique aussi la ‘‘vouivre’’, une flûte en forme de serpent, la flûte nasale, très utilisée au Brésil, mais aussi le bambou peul d'Afrique de l'ouest et la flûte de Bangkok. De quoi créer des univers très différents et propices au contenu de l'album qui fait référence à l'imaginaire fantastique.
« Ce sont vraiment des instruments rares, dans le sens où ce sont des instruments que j'ai rencontrés soit en voyage, soit qui m'ont été offerts, et je les utilise parce qu'ils ont une sonorité complètement différente de ma flûte traversière et qui, tout de suite, assoient une humeur, une ambiance... Les flûtes en bois ou en céramique que j’utilise, dès qu'on souffle, c'est un peu comme dans une musique de film, il y a tout de suite une atmosphère. C'est pour cela que j'ai construit des morceaux autour de ces flûtes. »
En plus de la flûte, ou plutôt des flûtes, on retrouve sur ce nouvel album la voix de Sandra Nkaké, le son de Pierre-François Blanchard au piano Rhodes et autres claviers, et les rythmes de Mathieu Penot :
« Les voix se mélangent avec la flûte, avec le clavier, on ne sait plus trop qui fait quoi et on en est à se demander si on n'est pas dans une espèce de brouillard qui nous donne envie de voyager, de découvrir ou d'être un peu perdu. »
‘‘Fantômes’’, le nouvel album de Jî Drû parait chez Label Bleu le 3 mars.
Jî Drû : les flûtes enchantées
Quand les flûtes envoûtantes de Jî Drû rencontrent des voix et instruments aux ambiances hypnotiques, cela donne ce second album baptisé ''Fantômes''.
Dernière modification : 15/04/2023 18:44

© Seka Ledoux
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