L'École des métiers de l'autoroute, une formation unique en France
date 24/02/2025 - 15:09 | micro_reportage Quentin Lachese
Les patrouilleurs autoroutiers sont formés à l'École des métiers de l'autoroute (EMA) à Brive-la-Gaillarde. Leur cursus alterne sessions théoriques et pratiques sur le balisage, l'entretien des espaces verts et la viabilité hivernale. D'autres profils, comme les dépanneurs ou les managers, y sont aussi formés.
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L'École des métiers de l'autoroute, une formation unique en France
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Assurer la sécurité et le confort des usagers sur le réseau routier et autoroutier nécessite une formation rigoureuse. À Brive-la-Gaillarde, en Corrèze, l'École des métiers de l'autoroute (EMA) se distingue comme l'unique centre de formation en France dédié à ces métiers spécifiques. David Renauld, formateur à l'EMA, nous éclaire sur les différentes matières enseignées et leur importance cruciale pour la sécurité routière.
Le programme de formation à l'EMA est intensif et bien structuré. « Les futurs agents suivent 15 jours de formation en balisage, répartis en une semaine pour le balisage chantier et une semaine pour le balisage urgence », explique David Renauld. Après cette première phase, les élèves retournent dans leur centre avant de revenir à l'EMA pour une semaine consacrée à l'entretien des espaces verts. « Ils apprennent à utiliser en sécurité des outils comme les débroussailleuses, tailleuses et tronçonneuses », précise le formateur.
La formation ne s'arrête pas là. Les élèves reviennent ensuite pour une session d'une semaine sur la viabilité hivernale. Une cinquième semaine peut être ajoutée pour renforcer les compétences acquises après quelques mois de pratique sur le terrain. « C'est ce qu'on appelle un rappel, une fois qu'ils ont passé du temps en district », ajoute David Renauld.
L'EMA ne se contente pas de former des patrouilleurs. L'école propose également des parcours pour managers, techniciens de maintenance opérationnelle et dépanneurs. « On forme aussi les dépanneurs, et il y a des interventions pour la gendarmerie. On développe de plus en plus vers l'extérieur », indique David Renauld.
Les futurs patrouilleurs et patrouilleuses viennent de divers horizons. Florent, un des élèves de l'EMA, illustre parfaitement cette diversité. Ancien banquier, il a décidé de changer radicalement de carrière. « J'étais intéressé par le métier d'agent autoroutier en regardant différents sujets sur internet et à la télévision. J'ai décidé de me lancer et d'essayer », confie Florent.
Pour entrer à l'EMA, les futurs agents sont d'abord recrutés par différentes sociétés et structures qui les envoient ensuite en formation. Les évaluations à la fin de chaque semaine, comprenant des tests théoriques et pratiques, garantissent que les élèves maîtrisent les compétences nécessaires. Les futurs patrouilleurs s'exercent d'abord sur une portion d'autoroute dédiée à l'entraînement avant de se confronter à la réalité du terrain avec du trafic. Un rappel important pour tous les usagers de la route : n'oubliez pas le corridor de sécurité.
Le programme de formation à l'EMA est intensif et bien structuré. « Les futurs agents suivent 15 jours de formation en balisage, répartis en une semaine pour le balisage chantier et une semaine pour le balisage urgence », explique David Renauld. Après cette première phase, les élèves retournent dans leur centre avant de revenir à l'EMA pour une semaine consacrée à l'entretien des espaces verts. « Ils apprennent à utiliser en sécurité des outils comme les débroussailleuses, tailleuses et tronçonneuses », précise le formateur.
La formation ne s'arrête pas là. Les élèves reviennent ensuite pour une session d'une semaine sur la viabilité hivernale. Une cinquième semaine peut être ajoutée pour renforcer les compétences acquises après quelques mois de pratique sur le terrain. « C'est ce qu'on appelle un rappel, une fois qu'ils ont passé du temps en district », ajoute David Renauld.
L'EMA ne se contente pas de former des patrouilleurs. L'école propose également des parcours pour managers, techniciens de maintenance opérationnelle et dépanneurs. « On forme aussi les dépanneurs, et il y a des interventions pour la gendarmerie. On développe de plus en plus vers l'extérieur », indique David Renauld.
Les futurs patrouilleurs et patrouilleuses viennent de divers horizons. Florent, un des élèves de l'EMA, illustre parfaitement cette diversité. Ancien banquier, il a décidé de changer radicalement de carrière. « J'étais intéressé par le métier d'agent autoroutier en regardant différents sujets sur internet et à la télévision. J'ai décidé de me lancer et d'essayer », confie Florent.
Pour entrer à l'EMA, les futurs agents sont d'abord recrutés par différentes sociétés et structures qui les envoient ensuite en formation. Les évaluations à la fin de chaque semaine, comprenant des tests théoriques et pratiques, garantissent que les élèves maîtrisent les compétences nécessaires. Les futurs patrouilleurs s'exercent d'abord sur une portion d'autoroute dédiée à l'entraînement avant de se confronter à la réalité du terrain avec du trafic. Un rappel important pour tous les usagers de la route : n'oubliez pas le corridor de sécurité.