L’opus 9 de Beethoven par le trio Arnold
date 29/03/2021 - 01:56 | micro_reportage Chrystèle Mollon
Ils ont précédé le premier cycle des fameux Quatuors à Cordes. Entre 1792 à 1798, Ludwig van Beethoven composa cinq Trios à Cordes, dont l’opus 9. Le Trio Arnold interprète ce triptyque sur son premier album, paru chez Mirare.

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L’opus 9 de Beethoven par le trio Arnold
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Lauréats de prestigieux concours internationaux et habitués des scènes du monde entier, Shuichi Okada (violon), Manuel Vioque-Judde (alto) et Bumjun Kim (violoncelle) se sont rencontrés en Suisse à l'Académie internationale Seiji Ozawa. Depuis 2018, ils forment le Trio Arnold. Leur premier album vient de paraître. Il est consacré à ce que Beethoven considérait comme la meilleure de ses œuvres, les Trios à cordes opus 9, composés en 1798. Les formations qui peuvent s’attaquer à ce répertoire sont rares. Le tout jeune Trio Arnold en fait partie. « Beethoven, pour tout un chacun, c'est les quatuors à cordes, c'est une page de la musique de chambre absolument incroyable. Même nous qui avons l'habitude de jouer le répertoire à cordes de Beethoven, nous étions quand même dans la découverte. Car cet ensemble, le trio à cordes est très peu connu, très peu entendu » souligne le violoniste alto Manuel Vioque Judde.
L'opus 9 fait partie « des œuvres de jeunesse » de Ludwig van Beethoven. « Il essaye de se faire un nom en tant que compositeur, il a encore l'ombre de Mozart et Haydn au-dessus de lui. En écrivant des trios à cordes, il s'affranchit de ses deux figures tutélaires et il se lâche un peu dans la composition de ces formules qui ne sont pas des quatuors à cordes ou des trios avec pianos, des formations phares à l'époque ». Terrain d'expérimentation de Beethoven, ce triptyque allie audace, virtuosité et beauté sonore. « J'aime beaucoup le mouvement lent du deuxième trio. Sombre, il est très étonnant pour un Beethoven aussi jeune dans son parcours d'écriture. C'est un mouvement qui me touche énormément. »
L'opus 9 fait partie « des œuvres de jeunesse » de Ludwig van Beethoven. « Il essaye de se faire un nom en tant que compositeur, il a encore l'ombre de Mozart et Haydn au-dessus de lui. En écrivant des trios à cordes, il s'affranchit de ses deux figures tutélaires et il se lâche un peu dans la composition de ces formules qui ne sont pas des quatuors à cordes ou des trios avec pianos, des formations phares à l'époque ». Terrain d'expérimentation de Beethoven, ce triptyque allie audace, virtuosité et beauté sonore. « J'aime beaucoup le mouvement lent du deuxième trio. Sombre, il est très étonnant pour un Beethoven aussi jeune dans son parcours d'écriture. C'est un mouvement qui me touche énormément. »
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