La main verte de l'autoroute
Jusqu'aux années 2000, chaque construction d'autoroute demandait de nombreuses plantations d'arbres pour revégétaliser les terres qui avaient été travaillées. Si aujourd'hui on ne construit plus autant d'autoroutes qu'auparavant, le moindre projet nécessite des plantations. Des arbres qui doivent être autonomes et faire face au changement climatique. Explications…
Dernière modification : 16/08/2024 17:04

Les arbres et les semis doivent souvent pousser dans des conditions difficiles. Les terrains sont souvent pentus et ont peu de terre végétale, ce qui nécessite des précautions particulières pour réussir la plantation. « Il faut que nos plantations soient débrouillardes. On va faire un gros effort au départ parce qu'arroser des arbres en section courante le long d'une autoroute, ce n'est pas si évident » ajoute notre expert à la main verte.
Le changement climatique est également pris en compte dans le choix des essences d'arbres plantées. Les arbres doivent être capables de supporter des températures élevées à long terme. « Se projeter à 30 ou 50 ans, c'est-à-dire aller chercher déjà des essences qui auront besoin de supporter de fortes chaleurs. Le chêne blanc qui est un chêne méditerranéen, voire le chêne vert, on a déjà commencé à l'implanter dans la région de l'ouest de la France, par exemple, la région Nantaise. »
Un olivier centenaire planté sur l'aire de Caissargues sur l'autoroute A54, près de Nîmes, est un exemple d'arbre emblématique du réseau autoroutier. Cet arbre est un symbole de la longévité et de la résilience des arbres plantés le long des autoroutes.