« La Maison des Hollandais » d’Ann Patchett
date 16/02/2021 - 14:07 | micro_reportage Francine Thomas
La romancière américaine signe l’un des grands romans étrangers de cette rentrée littéraire d’hiver. La Maison des Hollandais a été finaliste l’année dernière du très prestigieux Prix Pulitzer.
© Heidi Ross
"La Maison des Hollandais" d’Ann P…
"La Maison des Hollandais" d’Ann Patchett
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Prévoyez de disposer d’un peu de temps devant vous avant d’entamer la lecture de ce roman : vous risquez de ne plus pouvoir vous en extirper ! Au centre de ce livre dont l’intrigue nous mène dans la banlieue de Philadelphie, il y a une maison… immense, magnifique, dans laquelle vont grandir les deux héros de cette histoire, un frère et une sœur. Jusqu’à ce qu’ils soient forcés de la quitter.
Ce livre a été traduit en français par l’écrivaine Hélène Frappat, qui avait déjà pris en charge la traduction du précédent roman d’Ann Patchett, Orange Amère (2019). Et c’est elle qui est venue nous en parler dans Marque-Pages : « Thomas Pynchon, un grand écrivain américain disait que tous les romans américains racontent l’histoire d’un crime. Là aussi en quelque sorte il y en a un, un crime moral (et je ne dirai pas lequel) et il va faire bifurquer le destin de cette maison... »
Cette grande propriété va littéralement hanter toute leur vie Maëve et Danny, les deux héros. Selon Hélène Frappat, ce roman réinvente le mythe de la maison hantée. Il explore également celui de la marâtre. On pourrait presque présenter La Maison des Hollandais, comme une réécriture de tous les plus grands contes. « C’est en effet un conte de fée, confirme Hélène Frappat. Avec tous les attendus, tous les clichés du conte de fées, comme ceux de Grimm. Il y a la grande maison, la chambre préférée, la bonne héritière qui est chassée de la maison, la père qui ne joue pas son rôle protecteur, la mère non plus, les enfants abandonnés comme dans le Petit Poucet. Il y a plein de réminiscences des contes, il y a aussi la cruauté et l’humour de ces contes. »
La Maison des hollandais, publié chez Actes Sud, est l’une des très belles lectures qu’offre cette rentrée d’hiver. Ann Patchett confirme ici son statut de grande auteure américaine, qu’Hélène Frappat a eu un immense plaisir à traduire. Et si vous souhaitez en savoir plus sur elle et sur son précédent roman, c3 » href=« /article/orange-amere-d-ann-patchett »>rendez-vous ici...
Ce livre a été traduit en français par l’écrivaine Hélène Frappat, qui avait déjà pris en charge la traduction du précédent roman d’Ann Patchett, Orange Amère (2019). Et c’est elle qui est venue nous en parler dans Marque-Pages : « Thomas Pynchon, un grand écrivain américain disait que tous les romans américains racontent l’histoire d’un crime. Là aussi en quelque sorte il y en a un, un crime moral (et je ne dirai pas lequel) et il va faire bifurquer le destin de cette maison... »
Cette grande propriété va littéralement hanter toute leur vie Maëve et Danny, les deux héros. Selon Hélène Frappat, ce roman réinvente le mythe de la maison hantée. Il explore également celui de la marâtre. On pourrait presque présenter La Maison des Hollandais, comme une réécriture de tous les plus grands contes. « C’est en effet un conte de fée, confirme Hélène Frappat. Avec tous les attendus, tous les clichés du conte de fées, comme ceux de Grimm. Il y a la grande maison, la chambre préférée, la bonne héritière qui est chassée de la maison, la père qui ne joue pas son rôle protecteur, la mère non plus, les enfants abandonnés comme dans le Petit Poucet. Il y a plein de réminiscences des contes, il y a aussi la cruauté et l’humour de ces contes. »
La Maison des hollandais, publié chez Actes Sud, est l’une des très belles lectures qu’offre cette rentrée d’hiver. Ann Patchett confirme ici son statut de grande auteure américaine, qu’Hélène Frappat a eu un immense plaisir à traduire. Et si vous souhaitez en savoir plus sur elle et sur son précédent roman, c3 » href=« /article/orange-amere-d-ann-patchett »>rendez-vous ici...
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