Le covoiturage en difficulté : l’autosolisme toujours en hausse en France
date 28/03/2025 - 10:35 | micro_reportage Ivan Mouton
Le baromètre 2024 de l’autosolisme, publié par VINCI Autoroutes, révèle que 84,6 % des conducteurs circulent seuls aux heures de pointe, un chiffre en hausse. Malgré les efforts pour développer le covoiturage, son usage reste marginal dans de nombreuses métropoles. L’objectif de 1,75 occupant par véhicule d’ici 2030 semble difficile à atteindre. VINCI Autoroutes souligne l’urgence d’accélérer les infrastructures et incitations pour favoriser la mobilité partagée.

© VINCI Autoroutes
Le covoiturage en difficulté : l’a…
Le covoiturage en difficulté : l’autosolisme toujours en hausse en France
play
0:00
0:00
volume-high
Selon la 7e édition du baromètre de l’autosolisme publié par VINCI Autoroutes, 84,6 % des conducteurs circulent seuls dans leur voiture le matin aux heures de pointe. Ce chiffre marque une légère augmentation (+1 point en un an) et reste l’un des plus élevés depuis la création de ce baromètre en 2021.
L’étude, menée en septembre 2024 sur 450 000 véhicules dans 15 métropoles françaises, montre que le taux moyen d’occupation des voitures reste bas (1,24 personne par véhicule), bien en dessous de l’objectif de 1,75 fixé par la Stratégie Nationale Bas Carbone pour 2030. Malgré les incitations, le covoiturage progresse peu. Seuls quelques sites comme Lyon (+2,6 %), l’Île-de-France (+2,9 %) et Biarritz (+5,4 %) enregistrent une hausse notable de la pratique. Ailleurs, la tendance est au recul, notamment à Aix-en-Provence (-10,2 %), Toulon (-6,6 %) et dans la métropole bordelaise (-5,7 % sur l’A62).
Pour Guillaume Lapierre, en en charge des mobilités partagées pour VINCI Autoroutes, certaines infrastructures commencent cependant à montrer des résultats positifs : « Par exemple, à Lyon, il y a eu l’année dernière la mise en place d’une voie réservée pour le covoiturage. Et on constate cette année que l’autosolisme a baissé de quelques points à Lyon. Donc peut-être un signe encourageant de ce genre de mesures. En Île-de-France, il y a depuis plusieurs années et avec une montée en charge ces derniers mois, un système de car express sur autoroute qui fonctionne très bien et qui probablement aide à ce qu’il y ait moins d’autosolistes le matin dans les voitures. »
Le baromètre met en avant le rôle clé du covoiturage pour réduire les émissions de CO₂. Un salarié français effectuant ses trajets seul en voiture thermique génère en moyenne 37,4 kg de CO₂e par semaine. En covoiturant avec une autre personne, il pourrait diviser par deux son empreinte carbone. Pour encourager cette pratique, des infrastructures comme des parkings de covoiturage, des voies réservées et des pôles multimodaux sont en cours de développement.
VINCI Autoroutes prévoit de poursuivre ce baromètre afin de suivre l’évolution des pratiques et d’identifier les solutions pour stimuler la mobilité partagée. La prochaine édition est attendue à l’automne 2025.
L’étude, menée en septembre 2024 sur 450 000 véhicules dans 15 métropoles françaises, montre que le taux moyen d’occupation des voitures reste bas (1,24 personne par véhicule), bien en dessous de l’objectif de 1,75 fixé par la Stratégie Nationale Bas Carbone pour 2030. Malgré les incitations, le covoiturage progresse peu. Seuls quelques sites comme Lyon (+2,6 %), l’Île-de-France (+2,9 %) et Biarritz (+5,4 %) enregistrent une hausse notable de la pratique. Ailleurs, la tendance est au recul, notamment à Aix-en-Provence (-10,2 %), Toulon (-6,6 %) et dans la métropole bordelaise (-5,7 % sur l’A62).
Pour Guillaume Lapierre, en en charge des mobilités partagées pour VINCI Autoroutes, certaines infrastructures commencent cependant à montrer des résultats positifs : « Par exemple, à Lyon, il y a eu l’année dernière la mise en place d’une voie réservée pour le covoiturage. Et on constate cette année que l’autosolisme a baissé de quelques points à Lyon. Donc peut-être un signe encourageant de ce genre de mesures. En Île-de-France, il y a depuis plusieurs années et avec une montée en charge ces derniers mois, un système de car express sur autoroute qui fonctionne très bien et qui probablement aide à ce qu’il y ait moins d’autosolistes le matin dans les voitures. »
Le baromètre met en avant le rôle clé du covoiturage pour réduire les émissions de CO₂. Un salarié français effectuant ses trajets seul en voiture thermique génère en moyenne 37,4 kg de CO₂e par semaine. En covoiturant avec une autre personne, il pourrait diviser par deux son empreinte carbone. Pour encourager cette pratique, des infrastructures comme des parkings de covoiturage, des voies réservées et des pôles multimodaux sont en cours de développement.
VINCI Autoroutes prévoit de poursuivre ce baromètre afin de suivre l’évolution des pratiques et d’identifier les solutions pour stimuler la mobilité partagée. La prochaine édition est attendue à l’automne 2025.
A voir aussi