Le Duo Jatekok fête ses 10 ans
date 02/11/2020 - 02:05 | micro_reportage Charlotte Latour
Deux copines de conservatoire fêtent leur anniversaire! Cela fait 10 ans qu'Adélaïde Panaget et Naïri Badal ont fondé le Duo Jatekok. Elles font du piano à quatre mains ou jouent sur deux pianos et proposent souvent des concerts atypiques.
© Xavier Aliot
Le Duo Jatekok fête ses 10 ans
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Elles donnent des concerts à travers le monde, ont déjà remporté de nombreux prix internationaux et ont même joué en 1ère partie de Rammstein (groupe de métal allemand) durant plusieurs mois ! Adélaïde Panaget et Naïri Bada forment depuis 10 ans le Duo Jatekok.
« C'est un nom hongrois qui signifient les jeux. C'est une pièce contemporaine de György Kurtág qu'on avait joué lors d'un concours, une pièce destinée à l'évolution des jeunes pianistes. Notre professeur à l'époque, Claire Désert nous a conseillé Kurtág qui a beaucoup écrit pour quatre mains puisqu'il jouait énormément du piano avec sa femme. On aimait beaucoup la signification, la sonorité. On a donc décidé de s'appeler le Duo Jatekok » déclare Naïri Badal.
Adélaïde Panaget et Naïri Badal se sont rencontrées à l'âge de 10 ans. Elles étaient dans la même classe de piano et ont suivi ensemble un enseignement au Conservatoire national supérieur de musique de Paris. Un univers musical dans lequel toutes les deux ont baigné dès le plus jeune âge.
« Adélaïde avait un très beau piano chez elle, le piano de sa grand-mère qui trônait dans le salon. Un très beau Pleyel. Petite, elle avait la curiosité d'aller vers cet instrument. Moi, j'étais de garde chez ma grand-mère quand j'étais petite et ma grand-mère enseignait toute la journée le piano. Et à force d'entendre les élèves jouer du piano, un jour je me suis levée et j'ai dit, c'est à mon tour » sourit Naïri Badal.
Depuis 10 ans, le Duo Jatekok enchaîne les résidences prestigieuses et propose des concerts atypiques, parfois avec des danseurs ou avec des percussionnistes. Une volonté assumée d'aller vers d'autres arts. « On est plutôt curieuses et on aime rencontrer d'autres artistes, d'autres domaines. C'est enrichissant. Notre formation quatre mains ou deux pianos attire aussi les projets atypiques. On peut se permettre de faire des arrangements d'œuvres pour coller au plus proche d'un projet artistique d'un autre domaine. C'est pour ça que beaucoup d'artistes viennent nous voir ».
Au point d'être choisies par le groupe allemand Rammstein pour se produire en première partie de leur tournée des stades, l'an dernier. Et de jouer un soir de juin devant 70 000 personnes au Stade Olympique de Munich !
« Même si on est très proches, on est aussi deux personnes très différentes, avec des personnalités assez fortes. On a parfois des opinions divergentes et des manières de voir l'œuvre qui sont différentes. Tout l'enjeu, c'est de créer une vision globale commune. Bon, c'est un peu triste de fêter ces 10 ans dans ce contexte, c'est vrai » regrette Naïri Badal. Le dernier album du Duo Jatekok est sorti en 2018. Il s'intitule « Les Boys ».
« C'est un nom hongrois qui signifient les jeux. C'est une pièce contemporaine de György Kurtág qu'on avait joué lors d'un concours, une pièce destinée à l'évolution des jeunes pianistes. Notre professeur à l'époque, Claire Désert nous a conseillé Kurtág qui a beaucoup écrit pour quatre mains puisqu'il jouait énormément du piano avec sa femme. On aimait beaucoup la signification, la sonorité. On a donc décidé de s'appeler le Duo Jatekok » déclare Naïri Badal.
Adélaïde Panaget et Naïri Badal se sont rencontrées à l'âge de 10 ans. Elles étaient dans la même classe de piano et ont suivi ensemble un enseignement au Conservatoire national supérieur de musique de Paris. Un univers musical dans lequel toutes les deux ont baigné dès le plus jeune âge.
« Adélaïde avait un très beau piano chez elle, le piano de sa grand-mère qui trônait dans le salon. Un très beau Pleyel. Petite, elle avait la curiosité d'aller vers cet instrument. Moi, j'étais de garde chez ma grand-mère quand j'étais petite et ma grand-mère enseignait toute la journée le piano. Et à force d'entendre les élèves jouer du piano, un jour je me suis levée et j'ai dit, c'est à mon tour » sourit Naïri Badal.
Depuis 10 ans, le Duo Jatekok enchaîne les résidences prestigieuses et propose des concerts atypiques, parfois avec des danseurs ou avec des percussionnistes. Une volonté assumée d'aller vers d'autres arts. « On est plutôt curieuses et on aime rencontrer d'autres artistes, d'autres domaines. C'est enrichissant. Notre formation quatre mains ou deux pianos attire aussi les projets atypiques. On peut se permettre de faire des arrangements d'œuvres pour coller au plus proche d'un projet artistique d'un autre domaine. C'est pour ça que beaucoup d'artistes viennent nous voir ».
Au point d'être choisies par le groupe allemand Rammstein pour se produire en première partie de leur tournée des stades, l'an dernier. Et de jouer un soir de juin devant 70 000 personnes au Stade Olympique de Munich !
« Même si on est très proches, on est aussi deux personnes très différentes, avec des personnalités assez fortes. On a parfois des opinions divergentes et des manières de voir l'œuvre qui sont différentes. Tout l'enjeu, c'est de créer une vision globale commune. Bon, c'est un peu triste de fêter ces 10 ans dans ce contexte, c'est vrai » regrette Naïri Badal. Le dernier album du Duo Jatekok est sorti en 2018. Il s'intitule « Les Boys ».
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