Le jardin au cœur du Festival International de Chaumont-sur-Loire
date 27/05/2024 - 19:15 | micro_reportage Ivan Mouton
‘‘Jardin, source de vie’’, c’est le thème du Festival international des Jardins de Chaumont-sur-Loire, jusqu'au 3 novembre prochain. Pour l'occasion, les jardins ont été divisés en plusieurs parcelles, chacune répondant, à leur façon, à la thématique de cette édition.
© Eric Sander
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Le jardin au cœur du Festival International de Chaumont-sur-Loire
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‘‘L'éveil de la graine’’, c'est le nom du jardin qui attire le visiteur par ces deux structures de plusieurs mètres de haut, la graine et le bourgeon. « On a effectivement deux structures fortes, la graine qui est faite en bambou tressé et un bourgeon floral qui montre aussi que la vie naît de la phase de repos, surtout chez le végétal » décrit Aline Bignon, l'une des créatrices de cette parcelle. « Ce bourgeon floral, en fait, est aussi un espace dans lequel le visiteur peut se détendre et se ressourcer. »
Caroline Giron est l’une des créatrices du jardin ‘‘Carcasse’’, répondant lui aussi à la thématique ‘‘Jardin, source de vie’’ : « Quand on arrive sur la parcelle, on a une zone qui relève un peu de la friche, assez pauvre en termes de végétation. Et en arrière plan, on voit justement un squelette, une carcasse animalière. On ne sait pas exactement de quoi il s'agit. On sait que c'est un animal de très grande taille, très ancien. De cette carcasse échouée, la matière issue de l'animal allait nourrir le sol. »
« Comme un dinosaure qu'on a sculpté en bois », décrit l'un des plus jeunes visiteurs présents ce jour-là.
Car éduquer, c'est également l'un des objectifs de ce ‘‘Jardin, source de vie’’, et le jeune public l'a bien compris. Cette carcasse « est là pour montrer qu'il est décédé et que les autres animaux vont s'en servir pour avoir de la nourriture, des abris. Ça va faire vivre un écosystème ».
Autre réussite : une parcelle, délicatement recouverte de laine de mouton, évoquant un petit nuage. Gala Pillaud-Vivien, coconceptrice du ‘‘Jardin pastoral’’ explique ce choix : « La laine, elle, va servir d'isolant pour l'hiver, contre le gel, faire comme un manteau pour garder la chaleur du sol. En été, elle va servir à garder l'humidité. Aussi, en se décomposant, elle va donner des nutriments à la terre. »
Allier la poésie, l'environnement et l'éducation, voilà le beau programme du Festival International des Jardins de Chaumont-sur-Loire pour cette édition 2024.
Caroline Giron est l’une des créatrices du jardin ‘‘Carcasse’’, répondant lui aussi à la thématique ‘‘Jardin, source de vie’’ : « Quand on arrive sur la parcelle, on a une zone qui relève un peu de la friche, assez pauvre en termes de végétation. Et en arrière plan, on voit justement un squelette, une carcasse animalière. On ne sait pas exactement de quoi il s'agit. On sait que c'est un animal de très grande taille, très ancien. De cette carcasse échouée, la matière issue de l'animal allait nourrir le sol. »
« Comme un dinosaure qu'on a sculpté en bois », décrit l'un des plus jeunes visiteurs présents ce jour-là.
Car éduquer, c'est également l'un des objectifs de ce ‘‘Jardin, source de vie’’, et le jeune public l'a bien compris. Cette carcasse « est là pour montrer qu'il est décédé et que les autres animaux vont s'en servir pour avoir de la nourriture, des abris. Ça va faire vivre un écosystème ».
Autre réussite : une parcelle, délicatement recouverte de laine de mouton, évoquant un petit nuage. Gala Pillaud-Vivien, coconceptrice du ‘‘Jardin pastoral’’ explique ce choix : « La laine, elle, va servir d'isolant pour l'hiver, contre le gel, faire comme un manteau pour garder la chaleur du sol. En été, elle va servir à garder l'humidité. Aussi, en se décomposant, elle va donner des nutriments à la terre. »
Allier la poésie, l'environnement et l'éducation, voilà le beau programme du Festival International des Jardins de Chaumont-sur-Loire pour cette édition 2024.
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