Le marché du véhicule électrique d’occasion
date 16/10/2023 - 05:10 | micro_reportage Sébastien Dath
Inabordables neuves pour une majorité de Français, les voitures dites propres sont financièrement de plus en plus accessibles grâce à la seconde main.
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Le marché du véhicule électrique d’occasion
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Pour réduire l’empreinte carbone de nos déplacements, les pouvoirs publics nous incitent à passer à l’électrique. Mais véhicules neufs restent très chers, beaucoup trop chers pour la majorité des Français. La bonne nouvelle, d’après Manuel Cailliot, l’un des experts du groupe La Centrale, c’est que l’on trouve désormais de plus en plus de voitures électriques d’occasion, forcément moins onéreuses : « On a les premières générations qui arrivent sur le marché de l’occasion, et même certaines deuxièmes générations qui commencent à arriver sur le marché de la seconde main. Les prix commencent à baisser et heureusement pour ceux qui n’ont pas les moyens d’acheter neuf ! »
L’autre bonne nouvelle, selon lui, c’est que les aides dont on peut bénéficier pour l’achat d’un véhicule électrique neuf fonctionnent également pour les « occases » : « On a le droit à un bonus écologique, on peut bénéficier de 1000 euros d’aide, sans condition de revenus. »
En plus de ce bonus écologique, si vous possédez déjà un véhicule que vous souhaitez mettre à la casse, vous pourrez également bénéficier d’une « prime à la conversion ». Sous certaines conditions, cette aide est comprise entre 2500 et 6000 euros.
Au-delà de ces aides, lorsque vous souhaitez acheter un véhicule électrique d’occasion, par rapport à l’achat d’un véhicule thermique, notre confrère alerte sur le fait de surveiller « l’état de la capacité restante de la batterie » parce que la batterie d’une voiture électrique perd de sa capacité de chargement et d’autonomie, à l’instar de nos téléphones portables. Son conseil : demander au vendeur de passer chez le concessionnaire pour indiquer l’état de santé de la batterie, appelé SOH pour « State of Health ».
Concrètement, explique Manuel Cailliot, si « c’est assez difficile de faire une bonne affaire de façon globale en achetant une voiture électrique en occasion », il y a quand même quelques modèles qui valent le coup.
Selon l’expert de La Centrale, la Citroën C-Zero et la Peugeot iOn sont des voitures « que l’on peut trouver aux alentours de 5000 euros », sans compter les aides précédemment évoquées. En revanche, précise-t-il, « il faut être conscient que ce sont des voitures qui ont quand même des prestations limitées, aussi bien en termes de confort, de tenue de route et d’autonomie ». Autrement dit, comme ce sont des véhicules qui ont une dizaine d’années, « leurs batteries donnent la possibilité de faire 90 à 100 km maximum, donc on cantonnera leur utilisation à la ville ».
Parmi les autres véhicules intéressants, Manuel Cailliot conseille également « les premières générations de Zoé ». En revanche, il attire notre attention sur un détail qui a son importance concernant ces modèles-là, c’est de savoir si la batterie a été rachetée par son propriétaire. Dans le cas contraire, « si la batterie est toujours en location », ce qui était le système initial mis en place par Renault, il faut, en plus de l’achat, « rajouter tous les mois entre 79 et 99 euros » supplémentaires pour rouler avec la voiture.
L’autre bonne nouvelle, selon lui, c’est que les aides dont on peut bénéficier pour l’achat d’un véhicule électrique neuf fonctionnent également pour les « occases » : « On a le droit à un bonus écologique, on peut bénéficier de 1000 euros d’aide, sans condition de revenus. »
En plus de ce bonus écologique, si vous possédez déjà un véhicule que vous souhaitez mettre à la casse, vous pourrez également bénéficier d’une « prime à la conversion ». Sous certaines conditions, cette aide est comprise entre 2500 et 6000 euros.
Au-delà de ces aides, lorsque vous souhaitez acheter un véhicule électrique d’occasion, par rapport à l’achat d’un véhicule thermique, notre confrère alerte sur le fait de surveiller « l’état de la capacité restante de la batterie » parce que la batterie d’une voiture électrique perd de sa capacité de chargement et d’autonomie, à l’instar de nos téléphones portables. Son conseil : demander au vendeur de passer chez le concessionnaire pour indiquer l’état de santé de la batterie, appelé SOH pour « State of Health ».
Concrètement, explique Manuel Cailliot, si « c’est assez difficile de faire une bonne affaire de façon globale en achetant une voiture électrique en occasion », il y a quand même quelques modèles qui valent le coup.
Selon l’expert de La Centrale, la Citroën C-Zero et la Peugeot iOn sont des voitures « que l’on peut trouver aux alentours de 5000 euros », sans compter les aides précédemment évoquées. En revanche, précise-t-il, « il faut être conscient que ce sont des voitures qui ont quand même des prestations limitées, aussi bien en termes de confort, de tenue de route et d’autonomie ». Autrement dit, comme ce sont des véhicules qui ont une dizaine d’années, « leurs batteries donnent la possibilité de faire 90 à 100 km maximum, donc on cantonnera leur utilisation à la ville ».
Parmi les autres véhicules intéressants, Manuel Cailliot conseille également « les premières générations de Zoé ». En revanche, il attire notre attention sur un détail qui a son importance concernant ces modèles-là, c’est de savoir si la batterie a été rachetée par son propriétaire. Dans le cas contraire, « si la batterie est toujours en location », ce qui était le système initial mis en place par Renault, il faut, en plus de l’achat, « rajouter tous les mois entre 79 et 99 euros » supplémentaires pour rouler avec la voiture.
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