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Le passager peut-il jouer un rôle actif en faveur d’une conduite responsable ?

La Fondation VINCI Autoroutes dévoile les résultats de la 8eme édition du Baromètre de la conduite responsable, enquête annuelle sur les comportements des Français au volant. Quelles perceptions ont-ils de leur propre conduite et de celle des autres ? Quel usage font-ils des smartphones en conduisant ? Comment préviennent-ils le risque de somnolence au volant ? En tant que passagers observateurs de la route et du conducteur, quel rôle incitatif ou correctif jouent-ils auprès de celui-ci ?

Dernière modification : 17/10/2019 16:41

Le passager peut-il jouer un rôle actif  en faveur d’une conduite responsable ?
Bien que les Français soient de plus en plus conscients des risques liés à l’inattention au volant, leur utilisation des distracteurs ne diminue pas

Les Français placent de plus en plus l’inattention parmi les principales cause d’accidents mortels sur route (55 % ; +7 points par rapport à 2015) et sur autoroute (+4 pts). Mais alors qu’ils sont 86 % à se déclarer prêts à ne plus jamais téléphoner au volant pour faire baisser le nombre de tués sur les routes, les conducteurs français continuent d’utiliser de façon importante des distracteurs comme le téléphone via Bluetooth, le GPS, l'envoie et la lecture de SMS ou d'emails... 7 % des personnes interrogées déclarent avoir déjà eu un accident ou un presque accident en raison de l’utilisation d’un téléphone portable en conduisant.

Les incivilités et les comportements dangereux continuent de progresser

Loin d’avoir une conduite apaisée, les Français commettent de très nombreuses incivilités au volant.
86 % ont déjà eu peur du comportement agressif d’un autre conducteur. Les comportements dangereux et contraires au code de la route sont eux aussi très nombreux et peinent à évoluer positivement : 9 conducteurs sur 10 avouent dépasser les limitations de vitesse.
75 % des conducteurs disent également ne pas toujours respecter les distances de sécurité, 63 % (+3 pts) oublier de mettre le clignotant pour doubler ou changer de direction, 58 % (+3 pts) ne pas ralentir à l’approche d’une zone de travaux.
Enfin, près d’1 sur 5 (17 %) admettent qu’il leur arrive de prendre le volant en étant au-dessus de la limite d’alcool autorisée et 7 % (+2 pts) alors même qu’ils ressentent les effets de l’alcool. Mais 9 sur 10 se disent prêts à ne plus jamais prendre le volant en ayant consommé de l’alcool

C’est toujours des autres que vient le danger

Les Français jugent très positivement leur attitude au volant. Ils sont très peu nombreux (12 %) à s’estimer stressés, et pour ainsi dire incapables de se considérer agressifs (3 %) ou irresponsables (1 %) et encore moins dangereux (0 %). Lorsqu’ils jugent le comportement des autres, les conducteurs français se montrent nettement moins indulgents puisque 86 % d’entre eux citent au moins un adjectif négatif...

Passager passif vs. passager actif : un rôle déterminant à jouer dans l’amélioration des comportements

Le passager est un témoin des comportements du conducteur et une vigie protectrice prête à intervenir : 82 % des Français, (85 % des femmes ) qui observent un dépassement de vitesse demandent au conducteur de ralentir, 77 % (80 % des femmes), l’incitent à faire une pause après 2 h de conduite, plus de 2 passagers sur 3 (69 %) lui demandent de ne pas répondre à un appel en conduisant.



Enquête IPSOS réalisée sur 1000 personnes représentatives

Voir le Communiqué de Presse

Le passager peut-il jouer un rôle actif  en faveur d’une conduite responsable ?

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