Le pianiste Ivo Pogorelich
date 04/09/2019 - 01:36 | micro_reportage Charlotte Latour
60 ans et 40 ans de carrière… et pourtant, pour la première fois depuis 20 ans, le pianiste légendaire
Ivo Pogorelich retourne en studio et signe, pour son arrivée chez Sony Classical, un nouvel album construit autour de deux Sonates de Beethoven (22 et 24), et de la Sonate pour piano N° 2 de Rachmaninov.
Ivo Pogorelich retourne en studio et signe, pour son arrivée chez Sony Classical, un nouvel album construit autour de deux Sonates de Beethoven (22 et 24), et de la Sonate pour piano N° 2 de Rachmaninov.

© Bernard Martinez Sony Music Entertainment
Le pianiste Ivo Pogorelich
Le pianiste Ivo Pogorelich
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Le pianiste Ivo Pogorelich, star dans les années 80, signe son grand retour en cet été 2019.
Au micro de Charlotte Latour, l’artiste croate parle de l'œuvre révolutionnaire, la sonate opus 54, créée par Beethoven en 1804 qu’il vient d’enregistrer : « Beethoven venait de recevoir de Paris en cadeau un piano tout neuf. Il était techniquement bien supérieur aux autres instruments qu’il avait utilisés auparavant. Il couvrait cinq octaves avec des pédales intégrées et produisait un son beaucoup plus large, plus coloré et plus puissant. C’est grâce à cela que Beethoven a pu réaliser cette œuvre expérimentale. Il s’est employé à utiliser la totalité du clavier […] Il a ainsi créé une virtuosité absolue et inspiré d’autres compositeurs comme Schumann et encore d’autres du 20ème siècle comme Rachmaninov. »
Après une longue absence, le croate Ivo Pogorelich s’explique : « Je n’ai pas enregistré d’albums pendant 24 ans. Chaque artiste veut évoluer à sa manière. Certains jouent avec des orchestres, d’autres commencent à diriger ou à composer, moi je n’ai aucun de ces talents-là. Ma détermination réside plutôt dans le perfectionnement, à grandir en tant que musicien. »
L'album vient de sortir chez Sony Classical.
Au micro de Charlotte Latour, l’artiste croate parle de l'œuvre révolutionnaire, la sonate opus 54, créée par Beethoven en 1804 qu’il vient d’enregistrer : « Beethoven venait de recevoir de Paris en cadeau un piano tout neuf. Il était techniquement bien supérieur aux autres instruments qu’il avait utilisés auparavant. Il couvrait cinq octaves avec des pédales intégrées et produisait un son beaucoup plus large, plus coloré et plus puissant. C’est grâce à cela que Beethoven a pu réaliser cette œuvre expérimentale. Il s’est employé à utiliser la totalité du clavier […] Il a ainsi créé une virtuosité absolue et inspiré d’autres compositeurs comme Schumann et encore d’autres du 20ème siècle comme Rachmaninov. »
Après une longue absence, le croate Ivo Pogorelich s’explique : « Je n’ai pas enregistré d’albums pendant 24 ans. Chaque artiste veut évoluer à sa manière. Certains jouent avec des orchestres, d’autres commencent à diriger ou à composer, moi je n’ai aucun de ces talents-là. Ma détermination réside plutôt dans le perfectionnement, à grandir en tant que musicien. »
L'album vient de sortir chez Sony Classical.
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