Le train des pignes, balade le long du Var
date 07/08/2022 - 05:44 | micro_reportage Nadine Mistre
Il tient son nom des forêts de pins qui bordent la voie... « Le train des Pignes » vous transporte dans le temps et l'arrière pays niçois pour une balade apaisante dans une nature exceptionnelle. Des bénévoles entretiennent et font circuler ce patrimoine industriel. Rencontre avec ces passionnés.
Le train des pignes, balade le lon…
Le train des pignes, balade le long du Var
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Rendez-vous est pris à Puget-Théniers dans l'arrière pays niçois. Nous allons à la rencontre d'une locomotive à vapeur portugaise et de ses bénévoles qui la bichonnent... « Elle date de 1923 et a été construite pour les chemins de fer métriques du Portugal. Elle a une puissance de 750 chevaux... » explique Julien Bruguier, le responsable du GEPC, le Groupe d'études des chemins de fer de Provence. Il nous présente une pièce exceptionnelle de la rame attelée à la machine : « Face à nous, une voiture dont le châssis date de 1892. Une sorte de prototype fait à partir d'une diligence. » Un coup de sifflet du chef de gare et c'est déjà l'heure de partir à l'aventure !
Les passagers à bord goûtent au plaisir de voyager la tête par la fenêtre ouverte. « De nos jours on ne peut pas les ouvrir les fenêtres ! Il y a la climatisation, vous en sortez, vous avez une angine » s'amuse une voyageuse dont les paroles sont ponctuées par le célèbre « tac-tac » des roues sur le rail. L'occasion pour Julien Bruguier de nous expliquer d'où vient ce son typiquement ferroviaire : « C'est parce que les rails ne sont pas soudés entre eux ».
La machine s’époumone et fait chanter son sifflet en passant sur un pont au dessus du Var qui marque une ancienne frontière : « Nous sommes maintenant en territoire français puisque, avant, nous étions en Piémont-Sardaigne. » raconte notre guide.
À l'arrêt à Entrevaux, dominé par sa citadelle, nous passons une tête dans l'abri de conduite de la loco. La température peut y atteindre les 60°C... Mécanicien et chauffeur s'occupent du bon fonctionnement de la machine à vapeur.
Le trajet se poursuit jusqu’à Annot, le terminus, au terme d'un voyage au paysage très changeant. Le train reste 3 heures en gare avant le retour, le temps de déjeuner, de faire une petite randonnée et pourquoi pas une sieste.
Les passagers à bord goûtent au plaisir de voyager la tête par la fenêtre ouverte. « De nos jours on ne peut pas les ouvrir les fenêtres ! Il y a la climatisation, vous en sortez, vous avez une angine » s'amuse une voyageuse dont les paroles sont ponctuées par le célèbre « tac-tac » des roues sur le rail. L'occasion pour Julien Bruguier de nous expliquer d'où vient ce son typiquement ferroviaire : « C'est parce que les rails ne sont pas soudés entre eux ».
La machine s’époumone et fait chanter son sifflet en passant sur un pont au dessus du Var qui marque une ancienne frontière : « Nous sommes maintenant en territoire français puisque, avant, nous étions en Piémont-Sardaigne. » raconte notre guide.
À l'arrêt à Entrevaux, dominé par sa citadelle, nous passons une tête dans l'abri de conduite de la loco. La température peut y atteindre les 60°C... Mécanicien et chauffeur s'occupent du bon fonctionnement de la machine à vapeur.
Le trajet se poursuit jusqu’à Annot, le terminus, au terme d'un voyage au paysage très changeant. Le train reste 3 heures en gare avant le retour, le temps de déjeuner, de faire une petite randonnée et pourquoi pas une sieste.
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