Louis Winsberg : du jazz en temps réel
Dans "Temps Réel" le nouvel album du guitariste Louis Winsberg, il est question de composition automatique, d'écriture instantanée, de ''free jazz 2.0''. Pour ce concert enregistré presque par hasard, les 3 musiciens n'avaient aucune idée de ce qu'ils allaient jouer...
Dernière modification : 09/11/2021 13:41

L'album porte bien son nom, puisque construit en temps réel. Aucune ligne directrice, aucune partition, aucune idée préconçue avant de monter sur scène. 2 des 3 musiciens ne se connaissaient même pas avant le concert !
Ce trio alliant voix, rythmes, et bien-sûr guitare, est emmené par Louis Winsberg. Le co-fondateur du groupe fusion Sixun, qui a commencé la guitare dans son sud natal avec Los Reyes (les futurs Gipsy Kings), a voulu, avec cet album, retrouver la spontanéité originelle du jazz.
Il est accompagné de Jean-Luc Di Fraya et Patrice Heral, tous deux batteurs, percussionnistes et chanteurs : « C'était la première rencontre de ces 2 musiciens que j'essayais de rassembler depuis un bon moment, des improvisateurs de haut-vol, et ça s'est passé au-delà de mes espérances [...]. Ils n'avaient jamais joué ensemble, ils ne se connaissaient pas, c'était de l’improvisation totale, on ne s'est même pas dit un morceau, un titre, rien ! On a joué directement et la musique est sortie. »
Et au fil de l'écoute de l'album, défilent des ambiances habilement entremêlées, entre jazz, rock, world, musiques urbaines : « La philosophie de la chose c'est de laisser ouvert le moment présent, ne pas être dans un jugement ni dans une esthétique [...]. On ne s'interdit rien, pour moi c'est vraiment du free-jazz au sens strict de la définition, dans un sens de liberté totale. »
Un free-jazz toujours mélodique et inspiré, à retrouver sur album, et surtout à venir applaudir en live : « L'avenir, c'est de tout remettre en jeu à chaque concert » conclut Winsberg. « On s'amuse comme des gamins et les gens sont un peu étonnés. On arrive à les embarquer à chaque fois, et ça c'est génial. »
Ce trio alliant voix, rythmes, et bien-sûr guitare, est emmené par Louis Winsberg. Le co-fondateur du groupe fusion Sixun, qui a commencé la guitare dans son sud natal avec Los Reyes (les futurs Gipsy Kings), a voulu, avec cet album, retrouver la spontanéité originelle du jazz.
Il est accompagné de Jean-Luc Di Fraya et Patrice Heral, tous deux batteurs, percussionnistes et chanteurs : « C'était la première rencontre de ces 2 musiciens que j'essayais de rassembler depuis un bon moment, des improvisateurs de haut-vol, et ça s'est passé au-delà de mes espérances [...]. Ils n'avaient jamais joué ensemble, ils ne se connaissaient pas, c'était de l’improvisation totale, on ne s'est même pas dit un morceau, un titre, rien ! On a joué directement et la musique est sortie. »
Et au fil de l'écoute de l'album, défilent des ambiances habilement entremêlées, entre jazz, rock, world, musiques urbaines : « La philosophie de la chose c'est de laisser ouvert le moment présent, ne pas être dans un jugement ni dans une esthétique [...]. On ne s'interdit rien, pour moi c'est vraiment du free-jazz au sens strict de la définition, dans un sens de liberté totale. »
Un free-jazz toujours mélodique et inspiré, à retrouver sur album, et surtout à venir applaudir en live : « L'avenir, c'est de tout remettre en jeu à chaque concert » conclut Winsberg. « On s'amuse comme des gamins et les gens sont un peu étonnés. On arrive à les embarquer à chaque fois, et ça c'est génial. »
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