Maryse Burgot, le grand reportage à toute épreuve
date 10/01/2025 - 10:56 | micro_reportage Chrystèle Mollon
Depuis 30 ans, elle sillonne le monde pour le raconter aux téléspectateurs de France Télévisions. La journaliste se livre sur son métier, sa vie de maman, et ses origines modestes. Dans un livre passionnant, ‘‘Loin de chez moi’’, publié chez Fayard.
© Sasha Maslov Institute
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Maryse Burgot, le grand reportage à toute épreuve
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Rien ne prédestinait Maryse Burgot, fille de paysans bretons, à parcourir le monde pour remplir une mission d'information. Avoir bousculé ce déterminisme social est l'une des choses dont elle est la plus fière : « Mon livre raconte beaucoup ce que c'est que le grand reportage. Il raconte aussi ce que c'est que de réaliser ses rêves quand on n'est pas née dans un milieu très privilégié. »
Ce livre se lit comme un roman d'aventure. La journaliste y raconte les coulisses de ses missions en Irak, en Haïti, en Ukraine, en Inde, aux Philippines, etc. Elle y parle aussi de sa vie de maman : « C'est ma chance d'avoir eu des enfants, parce que quand je rentre de missions difficiles, je retrouve un monde normal. Et je n'ai pas le temps d'avoir des états d'âme. »
« On apprend à gérer le danger. Je gère la pression avec mes équipes (un caméraman, un monteur, un fixeur). Quand quelque chose arrive, on décide à plusieurs. Il faut prendre la bonne décision, point. Et la peur n'a pas de place, sur le coup. Si j'étais traumatisée, je ne partirais plus. C'est ma force de pouvoir tourner les pages. »
La voiture, quand on est grand reporter, c'est parfois un véhicule de survie. Un jour, en Ukraine, le véhicule de l'équipe est visé par un obus de mortier : « On sait qu'on a été visés par les Russes. Là, il n'y a qu'un moyen de survie, c'est se jeter dans la voiture. Notre chauffeur a foncé sur des routes totalement défoncées. On est vivant parce qu'on avait une voiture. »
« En France, je conduis peu, mais un jour j'ai suivi un stage de récupération de points de permis. Une révélation ! J'avais transformé ma voiture en bureau, et j'ai vraiment réalisé que je n'étais pas une bonne conductrice. Depuis, je ne conduis plus en faisant autre chose. »
Ce livre se lit comme un roman d'aventure. La journaliste y raconte les coulisses de ses missions en Irak, en Haïti, en Ukraine, en Inde, aux Philippines, etc. Elle y parle aussi de sa vie de maman : « C'est ma chance d'avoir eu des enfants, parce que quand je rentre de missions difficiles, je retrouve un monde normal. Et je n'ai pas le temps d'avoir des états d'âme. »
« On apprend à gérer le danger. Je gère la pression avec mes équipes (un caméraman, un monteur, un fixeur). Quand quelque chose arrive, on décide à plusieurs. Il faut prendre la bonne décision, point. Et la peur n'a pas de place, sur le coup. Si j'étais traumatisée, je ne partirais plus. C'est ma force de pouvoir tourner les pages. »
La voiture, quand on est grand reporter, c'est parfois un véhicule de survie. Un jour, en Ukraine, le véhicule de l'équipe est visé par un obus de mortier : « On sait qu'on a été visés par les Russes. Là, il n'y a qu'un moyen de survie, c'est se jeter dans la voiture. Notre chauffeur a foncé sur des routes totalement défoncées. On est vivant parce qu'on avait une voiture. »
« En France, je conduis peu, mais un jour j'ai suivi un stage de récupération de points de permis. Une révélation ! J'avais transformé ma voiture en bureau, et j'ai vraiment réalisé que je n'étais pas une bonne conductrice. Depuis, je ne conduis plus en faisant autre chose. »
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