Philippe Mouratoglou traverse cinq siècles de musique italienne
date 01/03/2024 - 16:23 | micro_reportage Charlotte Latour
Il nous fait entendre des musiques Renaissance, romantiques et contemporaines sur un album de guitare solo, consacré à l'Italie. Philippe Mouratoglou sort ‘‘La Bellezza’’, son 16e album.

©Maxim François
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Philippe Mouratoglou traverse cinq siècles de musique italienne
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110 secondes pour retracer, à la guitare, cinq siècles de musique italienne. Philippe Mouratoglou sort un 16e album intitulé ‘‘La Bellezza’’ : la beauté, en italien. Il y joue des œuvres de Milano, Regondi, Castelnuovo-Tedesco et D'Angelo, et nous plonge ainsi dans des musiques Renaissance, romantiques et contemporaines. Les œuvres de la Renaissance ont été composées pour le luth, la guitare telle qu'on la connaît n'ayant été créée qu'au début du XIXe siècle. Mouratoglou a donc eu recours à des transcriptions.
« Ce ne sont pas d'obscures pièces que je serais allé rechercher comme c'est la démarche de certains. Ce sont, au contraire, des pièces qui sont très connues dans le milieu de la guitare classique. Mais je les ai choisies parce qu'elles sont pour moi emblématiques de tout ce que ce répertoire peut avoir de beau et qui est vraiment à l'égal du répertoire pour violon, pour piano par exemple, » explique l'artiste.
Il ajoute : « Le beau, c'est une notion qui est extrêmement subjective. Un beau son, moi, je ne sais pas ce que c'est. Ce qui m'importe dans ce type de disque, c'est de trouver le son adéquat pour chaque pièce. On ne va pas avoir le même son quand on joue de la musique pour luth et quand on joue une pièce contemporaine écrite pour une guitare moderne. Donc, pour moi, le son, c'est quelque chose d'extrêmement important. Mais plus que chercher le beau son, j'essaye de chercher le vrai son, même si ça peut paraître un peu prétentieux, en tout cas le son adapté à chaque pièce, à chaque période et tout ça avec le même instrument. »
Philippe Mouratoglou reconnaît que la musique italienne pour guitare est méconnue : « Quand on parle de guitare, on pense beaucoup à l'Espagne, notamment à travers certains tubes pour guitare, comme le concerto d'Aranjuez. L'Italie est donc aussi un prétexte pour jouer de très belles pièces du répertoire qui sont peut-être moins connues du grand public. »
‘‘La Bellezza’’ de Philippe Mouratoglou sort sous le label que le guitariste a lui-même créé : Vision Fugitive. Philippe Mouratoglou est en concert à Paris, à La Scala, le 9 mars prochain.
« Ce ne sont pas d'obscures pièces que je serais allé rechercher comme c'est la démarche de certains. Ce sont, au contraire, des pièces qui sont très connues dans le milieu de la guitare classique. Mais je les ai choisies parce qu'elles sont pour moi emblématiques de tout ce que ce répertoire peut avoir de beau et qui est vraiment à l'égal du répertoire pour violon, pour piano par exemple, » explique l'artiste.
Il ajoute : « Le beau, c'est une notion qui est extrêmement subjective. Un beau son, moi, je ne sais pas ce que c'est. Ce qui m'importe dans ce type de disque, c'est de trouver le son adéquat pour chaque pièce. On ne va pas avoir le même son quand on joue de la musique pour luth et quand on joue une pièce contemporaine écrite pour une guitare moderne. Donc, pour moi, le son, c'est quelque chose d'extrêmement important. Mais plus que chercher le beau son, j'essaye de chercher le vrai son, même si ça peut paraître un peu prétentieux, en tout cas le son adapté à chaque pièce, à chaque période et tout ça avec le même instrument. »
Philippe Mouratoglou reconnaît que la musique italienne pour guitare est méconnue : « Quand on parle de guitare, on pense beaucoup à l'Espagne, notamment à travers certains tubes pour guitare, comme le concerto d'Aranjuez. L'Italie est donc aussi un prétexte pour jouer de très belles pièces du répertoire qui sont peut-être moins connues du grand public. »
‘‘La Bellezza’’ de Philippe Mouratoglou sort sous le label que le guitariste a lui-même créé : Vision Fugitive. Philippe Mouratoglou est en concert à Paris, à La Scala, le 9 mars prochain.
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