Pio Marmaï à fond la caisse

Pio Marmaï a d'abord été séduit par la singularité de l'histoire : « C'est un scénario farfelu, proche du burlesque, une écriture assez tenue, une langue précise. L'énergie du mec aussi est assez géniale parce qu'il est impulsif, parfois un peu ‘‘pushy’’. Il ne réfléchit pas forcément aux conséquences des actes, mais en tout cas, il a de l'humanité. »

Une partie du tournage s'est déroulée dans une frégate démilitarisée, le Maillé-Brézé, à Nantes, un espace assez confiné, raconte l'acteur : « C'était très délicat de bosser parce que l'espace est hyper clos. Il y a beaucoup d'embûches, que ce soit au plafond, au sol. Et en termes de son, il y a beaucoup d'écho, il faut absolument que tout le monde se taise quand on tourne parce qu'on entend le moindre bruit. Donc, c'était beaucoup de contraintes, mais paradoxalement moi j'y trouve beaucoup de liberté parce que je n'ai pas l'endroit d'être oisif. »

En dehors du cinéma, l'autre passion de Pio Marmaï est la moto. Passion transmise par sa mère, dès sa grossesse, confie-t-il : « Une femme motarde, dans les années 70-80, en Alsace, c'était rare ! » L'acteur a même géré un garage de motos pendant 5 ans : « Je faisais de la préparation sur des bases Harley Davidson ou japonaises des années 70, 80. Je faisais de la customisation. Ça a été une immense partie de ma vie, c'était une sorte de rêve. J'ai toujours mon atelier, où je travaille seul sur mes motos aujourd'hui. »

Le motard Pio Marmaï est particulièrement sensible à la sécurité routière, et avait participé en 2023, à une campagne de prévention : « Les comportements agressifs, ou à risque, viennent très souvent des hommes. Sans être donneur de leçon, si je peux aider à éveiller les consciences, faire que ça avance dans le bon sens, tant mieux. »