Poids lourds et mobilité électrique, il y a encore du travail
date 26/11/2024 - 06:35 | micro_reportage Stéphanie Dionnet
Si la mobilité électrique des véhicules légers est bien avancée, il reste beaucoup à faire pour celle des poids lourds. Où en est-on en France ? Quels sont les besoins des sociétés de transports pour passer à l'électrique ?
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Poids lourds et mobilité électrique, il y a encore du travail
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Les objectifs de l’Union Européenne sont clairs : atteindre la neutralité carbone d'ici 2050. L'une des solutions est de passer à la mobilité électrique, notamment dans le transport de marchandises. Comment s'adaptent les sociétés de transport ? Exemple avec la société Transcan, basée dans les Alpes-Maritimes. Elle possède une flotte de plus de 250 véhicules avec 350 collaborateurs.
« L'électrique est arrivé il y a quelques années déjà sur le porteur », explique le gérant et fondateur Franck Cannata. Ce dernier explique que son entreprise possède déjà plusieurs camions wattés : « Deux véhicules de type 16 tonnes électriques en circulation depuis un an et demi maintenant. Prochainement, d'autres véhicules porteurs arrivent parmi la flotte et des tracteurs qui sont prévus dans les mois à venir. »
Celui qui est aussi président de la Fédération Nationale des Transports Routiers des Alpes-Maritimes souligne cependant qu’aujourd'hui tout n'est pas encore fait pour pouvoir basculer complètement vers l'électrique : « Les infrastructures sont très largement insuffisantes. Les infrastructures sur les routes, sur les autoroutes, ne sont malheureusement pas encore au niveau attendu pour vraiment accélérer cette transition. Aujourd'hui, ça se passe sur nos entrepôts. On a nous-mêmes investi dans des postes de recharge pour permettre, de jour comme de nuit, de recharger nos véhicules. Mais bien entendu, ça ne pourra pas satisfaire à tous les usages. L’électrique est encore peu significatif puisque c'est une quinzaine de véhicules entre les petits véhicules de type léger et les poids lourds type porteur, sans compter ceux qui vont arriver là prochainement. Par contre, la transition énergétique a démarré de façon très significative depuis plus de trois ans maintenant. Sur le parc tracteur routier, 85% de nos véhicules aujourd'hui roulent avec un biocarburant. »
Un point important aussi pour Franck Cannata, la question des aides qui ne sont pas à la hauteur des attentes :« Elles ne le sont pas suffisamment. Bien entendu, l'enjeu économique est énorme, mais l'accompagnement est indispensable. Aujourd'hui, sans un accompagnement fort et surtout rapide, il sera très compliqué d'accélérer cette transition énergétique, écologique, pour les transporteurs, qui sont d'ailleurs dans une situation assez complexe ces derniers temps. »
« L'électrique est arrivé il y a quelques années déjà sur le porteur », explique le gérant et fondateur Franck Cannata. Ce dernier explique que son entreprise possède déjà plusieurs camions wattés : « Deux véhicules de type 16 tonnes électriques en circulation depuis un an et demi maintenant. Prochainement, d'autres véhicules porteurs arrivent parmi la flotte et des tracteurs qui sont prévus dans les mois à venir. »
Celui qui est aussi président de la Fédération Nationale des Transports Routiers des Alpes-Maritimes souligne cependant qu’aujourd'hui tout n'est pas encore fait pour pouvoir basculer complètement vers l'électrique : « Les infrastructures sont très largement insuffisantes. Les infrastructures sur les routes, sur les autoroutes, ne sont malheureusement pas encore au niveau attendu pour vraiment accélérer cette transition. Aujourd'hui, ça se passe sur nos entrepôts. On a nous-mêmes investi dans des postes de recharge pour permettre, de jour comme de nuit, de recharger nos véhicules. Mais bien entendu, ça ne pourra pas satisfaire à tous les usages. L’électrique est encore peu significatif puisque c'est une quinzaine de véhicules entre les petits véhicules de type léger et les poids lourds type porteur, sans compter ceux qui vont arriver là prochainement. Par contre, la transition énergétique a démarré de façon très significative depuis plus de trois ans maintenant. Sur le parc tracteur routier, 85% de nos véhicules aujourd'hui roulent avec un biocarburant. »
Un point important aussi pour Franck Cannata, la question des aides qui ne sont pas à la hauteur des attentes :« Elles ne le sont pas suffisamment. Bien entendu, l'enjeu économique est énorme, mais l'accompagnement est indispensable. Aujourd'hui, sans un accompagnement fort et surtout rapide, il sera très compliqué d'accélérer cette transition énergétique, écologique, pour les transporteurs, qui sont d'ailleurs dans une situation assez complexe ces derniers temps. »
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