Pour un chocolat responsable
date 28/12/2021 - 11:54 | micro_reportage Charles Daudon
Le chocolat fait partie des produits phares des fêtes de fin d'année... Pour autant, le consommateur ne sait pas véritablement d'où il provient, et dans quelles conditions il a été produit. Et comme pour d’autres produits, tous les chocolats ne se valent pas.
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Qu'il 'agisse de viande, de poisson ou de légumes, la traçabilité est un critère de plus en plus important pour l'acheteur, mais ce n'est pas encore forcément le cas pour le chocolat : pour Elsa Casalenio de l'UFC, « aujourd'hui, le consommateur veut savoir d'où vient l'aliment qu'il mange, mais de plus en plus aussi comment il est fabriqué. Cette filière cacao rencontre aujourd'hui des problématiques de déforestation très importantes, des plantations illégales dans des zones protégées, des conditions de vie des planteurs de cacaoyers qui sont très difficiles. Il faut savoir que sur les 5 ou 6 millions de planteurs, plus de la moitié vit encore sous le seuil de pauvreté. Donc il faut arriver à agir sur tous ces fronts à la fois. »
Pour y voir plus clair et pour acheter responsable, l'UFC a passé au crible une vingtaine de tablettes de chocolat noir : « On a sélectionné 23 tablettes, et à côté d'un test classique sur le goût, les éventuels contaminants et additifs, on a regardé comment ils se positionnaient vis à vis de la durabilité ».
Résultat : l'enquête fait ressortir deux groupes : les bons élèves représentent un tiers du panel sélectionné. « Ils sont tous certifiés commerce équitable et certains précisent les pays d'où les fèves de cacao proviennent et même les coopératives qui leur ont vendu ces fèves. Parmi les bons élèves, on peut citer par exemple ‘‘Ethiquable’’ et »Alter Eco« , ‘‘Artisants du Monde’’, ‘‘Naturalia’’, ‘‘Biocoop’’. Mais aussi ‘‘Fair’’ et ‘‘Kaoka’’ qui ont engagé ces démarches équitables de longue date. »
Le deuxième groupe de produits testés regroupe les cancres de cette enquête : « Ce sont les tablettes sur lesquelles il n'y a aucun engagement en faveur de la durabilité. On retrouve ‘‘Marque Repère’’ de Leclerc, le chocolat ‘‘Poulain’’ et d'autres marques de distributeurs. »
Le conseil de l'UFC pour rendre notre consommation encore plus responsable, c'est tout simplement d'acheter des marques qui affichent clairement un label de commerce équitable (le plus connu étant ‘‘Fair Trade Max Havelar’’), le symbole des producteurs paysans, et si possible de les associer à un label bio.
Pour y voir plus clair et pour acheter responsable, l'UFC a passé au crible une vingtaine de tablettes de chocolat noir : « On a sélectionné 23 tablettes, et à côté d'un test classique sur le goût, les éventuels contaminants et additifs, on a regardé comment ils se positionnaient vis à vis de la durabilité ».
Résultat : l'enquête fait ressortir deux groupes : les bons élèves représentent un tiers du panel sélectionné. « Ils sont tous certifiés commerce équitable et certains précisent les pays d'où les fèves de cacao proviennent et même les coopératives qui leur ont vendu ces fèves. Parmi les bons élèves, on peut citer par exemple ‘‘Ethiquable’’ et »Alter Eco« , ‘‘Artisants du Monde’’, ‘‘Naturalia’’, ‘‘Biocoop’’. Mais aussi ‘‘Fair’’ et ‘‘Kaoka’’ qui ont engagé ces démarches équitables de longue date. »
Le deuxième groupe de produits testés regroupe les cancres de cette enquête : « Ce sont les tablettes sur lesquelles il n'y a aucun engagement en faveur de la durabilité. On retrouve ‘‘Marque Repère’’ de Leclerc, le chocolat ‘‘Poulain’’ et d'autres marques de distributeurs. »
Le conseil de l'UFC pour rendre notre consommation encore plus responsable, c'est tout simplement d'acheter des marques qui affichent clairement un label de commerce équitable (le plus connu étant ‘‘Fair Trade Max Havelar’’), le symbole des producteurs paysans, et si possible de les associer à un label bio.
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