Premières batteries made in France : ACC en route vers le marché européen
date 07/12/2024 - 12:22 | micro_reportage La rédaction avec AFP
ACC, coentreprise de Stellantis, TotalEnergies et Mercedes, a commencé à commercialiser les premières batteries automobiles produites en France. Installée à Billy-Berclau (Pas-de-Calais), l’usine prévoit une montée en puissance rapide pour répondre aux ambitions européennes face à la concurrence asiatique. Avec un premier bloc de production opérationnel, ACC vise 2 à 2,5 millions de batteries d’ici 2030.
Un module de batterie ACC - © ACC
Quatre ans après sa création, Automotive Cells Company (ACC) a commencé à livrer ses batteries produites à Billy-Berclau, dans le Pas-de-Calais. Cette coentreprise, réunissant Stellantis, TotalEnergies Saft et Mercedes, inaugure la production locale de batteries en France, un enjeu stratégique face à une domination asiatique écrasante.
Malgré un démarrage technique complexe, la première usine française de batteries, opérationnelle depuis 2023, est entrée en phase de commercialisation en 2024. Les premiers packs produits équipent des modèles comme la Peugeot E-3008. ACC prévoit de produire 2000 packs cette année, avec une montée en puissance rapide dès 2025, pour atteindre 150 000 batteries et une capacité de 2 à 2,5 millions d'unités en 2030, soit 20 % du marché européen.
Les débuts n'ont pas été sans obstacles : des machines importées de Chine ont nécessité un temps d’adaptation important, et des « casses » fréquentes ont ralenti la production. « Notre capacité à maîtriser le processus de fabrication est en pleine progression », explique à l'AFP Matthieu Hubert, secrétaire général d’ACC. Aujourd'hui, 98 % des batteries produites sont commercialisables.
Cette montée en puissance s’inscrit dans une stratégie de souveraineté industrielle pour l’Europe, alors que la part des batteries représente environ 40% du coût d’un véhicule. Cependant, ACC fait face à des défis majeurs : la concurrence sur les prix, des coûts de production élevés en Europe, et une évolution rapide des technologies.
Si ACC est pour l'instant la seule gigafactory française opérationnelle, le projet doit encore faire ses preuves face à des acteurs asiatiques bien implantés. Pour y parvenir, ACC mise sur une montée en échelle progressive et une compétitivité accrue, un enjeu crucial pour accompagner la transition vers l’électrique en Europe.
Malgré un démarrage technique complexe, la première usine française de batteries, opérationnelle depuis 2023, est entrée en phase de commercialisation en 2024. Les premiers packs produits équipent des modèles comme la Peugeot E-3008. ACC prévoit de produire 2000 packs cette année, avec une montée en puissance rapide dès 2025, pour atteindre 150 000 batteries et une capacité de 2 à 2,5 millions d'unités en 2030, soit 20 % du marché européen.
Les débuts n'ont pas été sans obstacles : des machines importées de Chine ont nécessité un temps d’adaptation important, et des « casses » fréquentes ont ralenti la production. « Notre capacité à maîtriser le processus de fabrication est en pleine progression », explique à l'AFP Matthieu Hubert, secrétaire général d’ACC. Aujourd'hui, 98 % des batteries produites sont commercialisables.
Cette montée en puissance s’inscrit dans une stratégie de souveraineté industrielle pour l’Europe, alors que la part des batteries représente environ 40% du coût d’un véhicule. Cependant, ACC fait face à des défis majeurs : la concurrence sur les prix, des coûts de production élevés en Europe, et une évolution rapide des technologies.
Si ACC est pour l'instant la seule gigafactory française opérationnelle, le projet doit encore faire ses preuves face à des acteurs asiatiques bien implantés. Pour y parvenir, ACC mise sur une montée en échelle progressive et une compétitivité accrue, un enjeu crucial pour accompagner la transition vers l’électrique en Europe.