Recharger en roulant : une première mondiale sur l’autoroute A10
date 31/01/2025 - 14:04 | micro_reportage Ivan Mouton
Sur l’autoroute A10, VINCI Autoroutes mène une expérimentation inédite : une infrastructure permettant aux véhicules électriques de se recharger en roulant grâce à l’induction. Un projet ambitieux qui pourrait révolutionner la mobilité électrique, notamment pour les poids lourds.
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Recharger en roulant : une première mondiale sur l’autoroute A10
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C’est une première mondiale sur autoroute. Depuis plusieurs mois, VINCI Autoroutes teste sur l’A10 un système de recharge électrique par induction baptisé ‘‘Charge as you drive’’. L’objectif ? Permettre aux véhicules de se recharger en roulant, sans câble ni arrêt aux bornes de recharge. « Ici, on est en train d’installer la première autoroute électrique par induction au monde », explique Pierre Delaigue, directeur mobilité connectée, autonome et électrique chez VINCI Autoroutes.
L’expérimentation se déroule sur un tronçon de 1,5 km, dont 750 mètres sont déjà équipés de bobines à induction. « Une fois que l’enrobé sera posé, la technologie sera totalement invisible », précise Pierre Delaigue. À partir de mai 2025, plusieurs véhicules prototypes (voitures et poids lourds) testeront cette infrastructure en conditions réelles.
Si cette technologie suscite autant d’intérêt, c’est notamment en raison de ses bénéfices pour les camions électriques. Actuellement, ces véhicules nécessitent de grandes batteries, ce qui augmente leur coût et réduit leur charge utile. « À peu près 40 % du coût d’un poids lourd électrique, c’est sa batterie », rappelle Pierre Delaigue. « Si on réduit sa batterie d’un facteur 2 ou 3, on diminue non seulement le coût du véhicule, mais aussi son empreinte environnementale en limitant l’usage des matières premières. »
C’est pourquoi l’expérimentation se concentre d’abord sur la voie de droite, empruntée majoritairement par les poids lourds. À terme, une partie de la deuxième voie pourrait également être équipée. « Le ministère des Transports estime qu’il faudrait environ 15 % de la deuxième voie équipée pour que cette technologie bénéficie au plus grand nombre », précise Pierre Delaigue.
VINCI Autoroutes pilote le projet, mais il s’agit d’un travail collectif. « Nous avons formé un consortium avec plusieurs acteurs spécialisés », explique Pierre Delaigue. Parmi eux, VINCI Construction pour l’intégration routière, Electreon pour la technologie par induction, et Hutchinson pour le développement industriel. Des experts académiques, notamment de l’université Gustave Eiffel, évaluent également les performances techniques du système.
L’expérimentation se poursuivra jusqu’en décembre 2025. « On se revoit en mai pour les premiers roulages et on montera ensemble dans un véhicule qui se rechargera en roulant », annonce Pierre Delaigue. Une étape clé vers l’autoroute du futur, où la recharge électrique pourrait devenir aussi simple que la conduite elle-même.
L’expérimentation se déroule sur un tronçon de 1,5 km, dont 750 mètres sont déjà équipés de bobines à induction. « Une fois que l’enrobé sera posé, la technologie sera totalement invisible », précise Pierre Delaigue. À partir de mai 2025, plusieurs véhicules prototypes (voitures et poids lourds) testeront cette infrastructure en conditions réelles.
Si cette technologie suscite autant d’intérêt, c’est notamment en raison de ses bénéfices pour les camions électriques. Actuellement, ces véhicules nécessitent de grandes batteries, ce qui augmente leur coût et réduit leur charge utile. « À peu près 40 % du coût d’un poids lourd électrique, c’est sa batterie », rappelle Pierre Delaigue. « Si on réduit sa batterie d’un facteur 2 ou 3, on diminue non seulement le coût du véhicule, mais aussi son empreinte environnementale en limitant l’usage des matières premières. »
C’est pourquoi l’expérimentation se concentre d’abord sur la voie de droite, empruntée majoritairement par les poids lourds. À terme, une partie de la deuxième voie pourrait également être équipée. « Le ministère des Transports estime qu’il faudrait environ 15 % de la deuxième voie équipée pour que cette technologie bénéficie au plus grand nombre », précise Pierre Delaigue.
VINCI Autoroutes pilote le projet, mais il s’agit d’un travail collectif. « Nous avons formé un consortium avec plusieurs acteurs spécialisés », explique Pierre Delaigue. Parmi eux, VINCI Construction pour l’intégration routière, Electreon pour la technologie par induction, et Hutchinson pour le développement industriel. Des experts académiques, notamment de l’université Gustave Eiffel, évaluent également les performances techniques du système.
L’expérimentation se poursuivra jusqu’en décembre 2025. « On se revoit en mai pour les premiers roulages et on montera ensemble dans un véhicule qui se rechargera en roulant », annonce Pierre Delaigue. Une étape clé vers l’autoroute du futur, où la recharge électrique pourrait devenir aussi simple que la conduite elle-même.
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