Sophie Alour : un voyage musical entre cuivre et silence
date 14/10/2023 - 18:34 | micro_reportage Charlotte Latour
Sophie Alour, accompagnée de son trio saxophone, guitare et violoncelle, nous dévoile son exploration de la notion du temps dans son nouvel album « Le Temps Virtuose ». Inspirée par John Coltrane, elle s'aventure au-delà des frontières du jazz classique, cherchant l'émotion dans le silence et une harmonie où la musique et les instruments s'entremêlent.

© Jean-Baptiste Millot
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Sophie Alour : un voyage musical entre cuivre et silence
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Dans votre rendez-vous Tempo 110 cette semaine, 110 secondes avec un drôle de trio : saxophone, guitare et violoncelle. En l’occurrence le saxophone, c’est celui de Sophie Alour qui a débuté cet instrument à l’âge de 19 ans seulement et qui vient de sortir un nouveau disque. Dans « Le Temps Virtuose », qu’elle a mis deux ans à composer, elle raconte avoir eu envie « de jouer le saxophone de (John) Coltrane ».
« C’est tout l’axe de ce disque », confie Sophie Alour qui explique avoir « voulu parler du temps ». Celle qui est également flûtiste, précise que « c’est très intime la notion du temps » et affirme d’ailleurs essayer « de faire entendre un autre rythme plus étiré » lorsqu’il y a, par exemple, un débit de guitare. Le but étant de faire entendre autre chose, une autre dimension, qui serait entre les lignes.
Ce qui intéresse avant tout notre invitée, « c’est le silence dans la musique », qui selon elle permet de faire naître l’émotion. Sophie Alour dit enfin avoir « toujours eu envie de sortir de ce format un peu obligé du thème solo, qui est un peu la caractéristique du jazz classique », pour des morceaux où la musique et les instruments s’entremêlent.
« C’est tout l’axe de ce disque », confie Sophie Alour qui explique avoir « voulu parler du temps ». Celle qui est également flûtiste, précise que « c’est très intime la notion du temps » et affirme d’ailleurs essayer « de faire entendre un autre rythme plus étiré » lorsqu’il y a, par exemple, un débit de guitare. Le but étant de faire entendre autre chose, une autre dimension, qui serait entre les lignes.
Ce qui intéresse avant tout notre invitée, « c’est le silence dans la musique », qui selon elle permet de faire naître l’émotion. Sophie Alour dit enfin avoir « toujours eu envie de sortir de ce format un peu obligé du thème solo, qui est un peu la caractéristique du jazz classique », pour des morceaux où la musique et les instruments s’entremêlent.
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