Tests comparatifs : quels saumons et truites fumés privilégier pour les fêtes

À l’approche des fêtes, le saumon fumé reste une star des tables françaises, souvent accompagné de son cousin la truite fumée. Mais comment s’assurer de la qualité ? Elsa Casalegno, journaliste pour le magazine ‘‘Que Choisir’’, livre les résultats d’un test portant sur 22 références. Premier constat : « Les résultats sont globalement corrects », précise-t-elle, même si « quelques produits affichent des charges bactériennes trop élevées en fin de conservation ». Un point à surveiller pour éviter les risques sanitaires.

La qualité visuelle des tranches est un autre critère déterminant. Certaines sont bien découpées et épaisses, d’autres plus fines, voire déchiquetées. Attention également au muscle brun, cette partie marron qui « rancit en vieillissant et donne un goût amer », déconseille Elsa Casalegno. Côté goût et salage, les écarts sont notables. Le saumon fumé d’Écosse de la marque ‘‘Mowi’’ réalise « un quasi sans faute », suivi par un saumon de ‘‘Carrefour Extra’’. La majorité des saumons proviennent d’élevages en Norvège, Écosse ou Irlande. Trois saumons sauvages d’Alaska ont été testés, mais leur goût a été jugé moins apprécié par les dégustateurs.

La truite fumée, longtemps perçue comme une alternative économique, voit ses prix rattraper ceux du saumon. « Les deux produits se substituent bien », note Elsa Casalegno, même si la truite reste « un peu moins appréciée » au niveau du goût. La truite fumée ‘‘Golden Seafood’’ de la marque ‘‘Aldi’’ arrive en tête du classement, suivie de ‘‘Landvika’’. Plus de la moitié des volumes de truites fumées proviennent d’élevages français, le reste des Pyrénées espagnoles.