Transports publics : pourquoi les campagnes sont les grandes oubliées
date 26/11/2024 - 14:26 | micro_reportage La rédaction avec AFP
Une étude de l'UFC-Que Choisir révèle que 17 % des Français n'ont pas d'accès facile aux transports en commun. Les zones rurales, particulièrement les petites communes, sont les plus touchées. L'association demande une refonte du financement des infrastructures, dénonçant un modèle qui favorise les grandes villes.
Image d'illustration
Près d’un Français sur cinq, soit 17 % de la population métropolitaine, n’a aucun accès à un arrêt de transports en commun à moins de dix minutes de marche de son domicile, selon une étude publiée mardi par l’UFC-Que Choisir. Cette situation est particulièrement critique dans les petites communes rurales : 45 % des localités de moins de 1 000 habitants sont totalement dépourvues d’infrastructures de transport collectif.
Les départements les plus touchés par cette carence sont le Gers, le Lot et la Lozère, où plus de 60 % des habitants se trouvent isolés des transports publics. En revanche, l’Ile-de-France et certaines zones urbaines comme l’agglomération lyonnaise affichent un accès bien meilleur, avec plus de 90 % de la population à moins de dix minutes d’un arrêt de bus, tramway ou métro.
L’étude met également en lumière l’absence de gares ferroviaires dans les territoires périurbains et ruraux. Environ 85 % des Français n’ont pas de gare à proximité immédiate, et pour 53 % d’entre eux, il faut parcourir plus de dix minutes à vélo pour en trouver une. En dehors de l’Ile-de-France, où le vélo est un moyen d’accès performant, la majorité des départements présentent une accessibilité limitée.
Pour l’UFC-Que Choisir, le problème découle en partie d’un financement inadapté. Le versement mobilité, une taxe payée par les entreprises locales pour financer les transports publics, privilégie les zones urbaines, où les entreprises sont concentrées. Cette inégalité accentue les difficultés des territoires ruraux à développer leurs infrastructures.
L’association appelle à une refonte du financement des autorités locales en charge de la mobilité afin d’assurer un accès équitable aux transports en commun pour tous. « Les territoires ruraux et périurbains manquent cruellement d’infrastructures, ce qui renforce l’isolement de leurs habitants », souligne l’UFC.
Les départements les plus touchés par cette carence sont le Gers, le Lot et la Lozère, où plus de 60 % des habitants se trouvent isolés des transports publics. En revanche, l’Ile-de-France et certaines zones urbaines comme l’agglomération lyonnaise affichent un accès bien meilleur, avec plus de 90 % de la population à moins de dix minutes d’un arrêt de bus, tramway ou métro.
L’étude met également en lumière l’absence de gares ferroviaires dans les territoires périurbains et ruraux. Environ 85 % des Français n’ont pas de gare à proximité immédiate, et pour 53 % d’entre eux, il faut parcourir plus de dix minutes à vélo pour en trouver une. En dehors de l’Ile-de-France, où le vélo est un moyen d’accès performant, la majorité des départements présentent une accessibilité limitée.
Pour l’UFC-Que Choisir, le problème découle en partie d’un financement inadapté. Le versement mobilité, une taxe payée par les entreprises locales pour financer les transports publics, privilégie les zones urbaines, où les entreprises sont concentrées. Cette inégalité accentue les difficultés des territoires ruraux à développer leurs infrastructures.
L’association appelle à une refonte du financement des autorités locales en charge de la mobilité afin d’assurer un accès équitable aux transports en commun pour tous. « Les territoires ruraux et périurbains manquent cruellement d’infrastructures, ce qui renforce l’isolement de leurs habitants », souligne l’UFC.